Reconnaissance des TIC à l'école (ailleurs)
Il y a combien de temps qu’on a entendu les principaux médias parler d’investissements technologiques dans le secteur de l’éducation au Québec ? Pendant que tous les secteurs privés ont compris la nécessité d’utiliser les TIC, nos écoles coltinent des ordinateurs qui sont la risée des élèves. Les programmes de formation sont à l’image des outils, c’est-à-dire déglingués. Et cela, au moment même où on demande aux enseignants de procéder à une réforme pédagogique. …
Mais réformer avec quoi, bon sang ! Des manuels en lambeaux ? des bibliothèques antiques ? des ordinateurs éclopés ? Il faut plus que des mains pour renverser une énorme machine, hippopotamesque dans son administration. Et combien de temps les élèves, exacerbés de l’école, voudront-ils bien encore nous laisser ? Du coup, ce n’est pas tant la motivation des élèves qui m’inquiéte comme celle, de plus en plus ébréchée, des enseignants. Vu l’avarice du gouvernement actuel, je ne suis guère optimiste.
Pendant ce temps, le Département de l’Éducation des États-Unis se dote d’un plan d’action pour l’intégration des nouvelles technologies (source) qui comprend sept volets. Je ne suis pas assez naïf pour gober les politiques de la droite américaine, elle dont le plan No Child Left Behind est vivement critiqué, mais ils ont au moins le mérite d’en reconnaître l’importance.
Par un curieux hasard, l’Angleterre (un autre pays anglophone) annonce elle aussi un accroissement des budgets pour les TIC dans les écoles (source). Même si les écoles dépensent déjà plus sur ce plan. D’ici 2006, le gouvernement injectera 900 millions £ dans les nouvelles technologies pour les écoles.
Et moi qui, dans ma classe, n’ai pas même un taille-crayon.
Par ricochet :
L’éducation est la seule activité où on discute encore de l’utilité de la technologie.
Élucubrations économiques
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