Cultiver l'optimisme
Côté affectif, l’optimisme est certainement l’un des sentiments les plus importants à préserver chez les élèves. Car à quoi bon s’échiner si l’avenir ne laisse entrevoir que tourments. Cela est d’autant plus cardinal à une époque où la dépression happe de plus en plus de jeunes. Non seulement un enfant optimiste est-il moins enclin à la dépression, mais il a plus de chances d’avoir une bonne santé physique, d’être plus persévérant, et de réussir à l’école (Hoekman, McCormick, Barnett, 2005 ; via Eide Neurolearning Blog). Ça ne veut pas dire qu’il faille dorloter les enfants ou leur faire voir la vie en rose, mais les aider à accepter l’échec comme une étape de l’apprentissage. …
Je n’avais jamais imaginé que l’optimisme puisse s’apprendre. Mais il semble que ce soit possible, à en juger du bien qu’on dit du programme de Seligman. Évidemment, c’est une attitude qui gagne à être acquise dès l’enfance. À défaut de l’enseigner, il s’agit certainement d’un aspect que les enseignants ont tout intérêt à considérer. Au regard du nouveau programme de formation, cela relève à la fois du domaine général de formation santé et bien-être, de la compétence transversale d’ordre personnel et social, et, j’ose espérer, du domaine d’apprentissage disciplinaire développement personnel.
Pour changer de sujet, j’ai fait une découverte intéressante sur le site d’Amazon.com, en examinant le livre Optimistic Child du Dr. Seligman. En plaçant le curseur sur l’image du livre, une fenêtre surgit qui permet d’effectuer une recherche dans tout le contenu du livre. Par exemple, une recherche avec « school » a donné 106 pages référencées (le livre en contient un peu plus de 300) ; et chaque page complète est accessible aux détenteurs d’un compte Amazon. Fascinante ressource pour quiconque cherche de l’information.
Mise à jour, 8 août 2005 | Cet autre billet de Fernette et Brock Eide traite des effets du pessimisme et procure plusieurs liens intéressants.
Par ricochet :
Démythifier l’estime de soi
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Je suis bien d’accord sur l’importance de l’optimisme. Merci pour la référence.
Est-ce que ce ne serait d’ailleurs pas une des grandes sources d’écarts entre la réussite dans les milieux riches et les milieux plus pauvres (où l’optimisme est plus difficile à cultiver)?
Bon point Clément. Selon moi, l’optimisme est un facteur très important de réussite sur le plan affectif et qui avantage généralement les enfants issus de familles aisées. Je crois, par contre, que l’environnement familial et social constituent des facteurs encore plus importants quant à la quantité et la qualité des stimuli.
Je pense que l’optimisme est un élément qu’on nous a intégré à notre éducation. Cependant, c’est une frustation quand l’optimisme ne nous aide pas à réaliser nos projets à long terme. On oublie aussi que le PESSIMISME peut être intéressant, quand il s’agit de L’EVALUER A LA REALITE et en faire surgir ainsi un OPTIMISME vivant et stable.
La perspective de Jane est intéressante. J’y vois en quelque sorte une façon d’exploiter le pessimisme à bon escient.
Les frustrations portent effectivement atteinte à l’optimisme. Mais je crois que l’optimisme véritable est celui qui porte au-delà des échecs ; c’est ce tempérament qui amenuise les conséquences de l’échec et grandit les leçons qu’on en tire. Mais pour cela, il faut une sacrée force de caractère, et Clément a raison de souligner que l’optimisme est plus à la portée des nantis que des démunis.
j crois que l’optimise est essenciele pour commencer notre vie mais il faut pas uoblier qu’on peut pas étre optiste pour toujours parcequ’on passe tous en des moments ou en peut voir le bon coté des choses
j crois que l’optimise est essenciele pour commencer notre vie mais il faut pas uoblier qu’on peut pas étre optimiste pour toujours parcequ’on passe tous en des moments ou en peut pas voir le bon coté des choses