Amnistie carnetière


Afin de venir en aide aux blogueurs victime de répression, Curt Hopkins a fondé le Committee to Protect Bloggers, un site qui veut rallier la blogosphère à la cause d’individus qui osent s’exprimer mais qui n’ont pas la chance d’avoir un journal pour défendre leurs droits (CNet : Blogging to be free). Les tyrans peuvent bâillonner quelques blogueurs, mais pas la blogosphère. …

Newspapers, even individual Web sites, are relatively easy to shut down. But what can’t be shut down is a self-perpetuating system like the blogosphere. What our experience has shown is not that a single organization, the Committee to Protect Bloggers, is a threat to tyrants, but that blogging itself is. Blogging’s culture of sharing, quoting and linking has created a radical redundancy for powerful ideas.

Blogging is so decentralized that the complete suppression of dissent is becoming increasingly impractical.

J’ai signé les pétitions et ajouté le fil RSS à mon agrégateur. Ce serait terriblement regrettable si la blogosphère affichait la même insensibilité à l’endroit des sujets que ne le font les grands médias. La subjectivité de la blogosphère, connectée en réseau, fait contrepoids à la prétendue objectivité du journalisme professionnel ; c’est ce qui lui donne du nerf.


Par ricochet :

Palmarès de la censure

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3 réponses

  • Voilà une initiative que je salue.

    Pour autant qu’ils ne versent pas dans le sensationnalisme, par exemple le cas d’Ingrid Jones New Statesman Threatens Blogger. Il faut savoir faire la différence entre la censure, les menaces, les détentions abusives, etc. et les cas de carnertiers qui violent les droits d’auteur (et à qui on demande seulement de modifier leur billet pour en tenir compte).

    Les carnetiers doivent être au fait des lois de droits d’auteur – même si celles-ci peuvent être un peu désuètes. Et des interventions de ce genre, qui braquent les gens, n’aident pas à la sensibilisation.

    Ceci dit, c’est une initiative formidable et j’encourage les gens à s’y joindre.

  • Un néologise inquiétant est apparu depuis quelques années : « cyberdissident ».

    Je pense à Zhang Lin, emprisonné pour 5 ans pour s’être exprimé sur internet!

  • Marc André a raison de dénoncer le recours au sensationnalisme pour attirer l’attention des lecteurs. L’emploi de « Threatens » dans le titre est malheureux, ce que certains lecteurs n’ont pas manqué de reprocher à l’auteur. C’est justement cette interaction avec le lectorat qui fait la force des blogues. Cela dit, j’aime bien que ledit blogue suscite la discussion sur les questions d’éthique.

    Quoique je ne m’offusque pas des néologismes, je suis d’accord avec Éric pour bannir « cyberdissident ». Ce terme a quelque chose de rabaissant. Qu’on utilise une pancarte, une banderole, un cri ou un blogue n’y change rien : on est un dissident, un point c’est tout.



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