Les enseignants font la charité aux écoles
C’est le genre de nouvelle qui me met hors de moi : les enseignants paient de plus en plus de matériel scolaire de leur poche (Globe and Mail : Teachers getting more than an apple). …
Almost all Canadian teachers are spending their own money buying things for their students, a survey conducted by Global Economics for the Canadian Teachers Federation has found. Canada’s teachers spent an estimated $180-million of their own salaries in 2001 on school-related activities.
Va-t-il aussi falloir que je porte la bure des moines ? Et pourquoi pas le san-benito, pendant qu’on y est ! On est une société bien chiche pour si peu valoriser l’éducation de nos enfants. Je préfère m’arrêter ici plutôt que d’être sardonique à l’endroit du gouvernement et des enseignants qui se résignent à cette situation.
Par ricochet :
La solution à 65 %
Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.
Je n’ai pas réussi à avoir accès au texte auquel fait ici référence François. Je me suis donc permis d’en numériser une copie papier.
http://dedalus.freezee.org/images/carnets/2005-08-28/GaM-2005-08-20.jpg
Bien sûr, ce lien n’existe que comme échantillon et ne sera plus fonctionnel dans quelques jours…
Merci Charles-Antoine. C’est une chose que j’ai toujours envie de faire (considérant que j’archive ce genre d’info éphémère en RTF [rich text format] dans DevonThink), mais que je n’ose pas en raison des droits d’auteur.
Tu me fais sérieusement m’interroger sur la question. Car il est évident que les TIC, et surtout la blogosphère, ont sérieusement changé la donne. À mon avis, la loi vaut en tant que dénominateur commun et gardien des abus. Par ailleurs, l’individu a le devoir d’exercer son jugement de citoyen et, au besoin, d’entraver les lois quand c’est dans l’intérêt public. Celles-ci, de toute façon, ne sauraient prévoir toutes les circonstances. Dans certains cas, les citoyens ont avantage à tordre les bras des politiciens et de la magistrature pour étendre les limites des lois.
C’est le cas actuellement avec la diffusion de l’information. À tort, peut-être, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de mal à étirer de quelques jours la présentation d’un article qu’un journal a décidé de rendre payant, quand on juge que c’est dans l’intérêt public. Osons, donc.
Dans un autre ordre d’idée, je me demande pourquoi la troisième journée du congrès de l’APSQ (association des professeurs de science du Québec) a toujours lieu le samedi?
Bon point, Éric. Je ne saurais dire si c’est aussi la coutume dans le secteur privé, mais il n’en demeure pas moins que c’est le genre de chose qu’on prend pour acquis. En fin de compte, tous ces irritants minent le système.
On ne peut pas tout ramener à l’argent. Ça aussi ça mine le système. Il y a des préoccupations beaucoup plus gratifiantes que cela en éducation. Heureusement. Mais ce que je trouve particulièrement usant, c’est le peu de reconnaissance qui nous est accordé pour ces sacrifices que nous faisons. Avec le temps, ces sacrifices sont devenus des devoirs ; ça mène tout droit à l’aliénation du rapport affectif.