Communiquer pour améliorer les rapports avec les parents
Le moment de la première rencontre avec les parents approche. En discutant avec des collègues et ma stagiaire, aujourd’hui, il m’est apparu que les communications régulières avec les parents assuraient des relations plus harmonieuses. À dire vrai, je ne me souviens pas d’avoir jamais eu une seule altercation avec un parent depuis que j’utilise Lumi. Les autres enseignants qui utilisent Lumi partagent également cette hypothèse, de même que ma stagiaire qui est ravie de l’appui qu’elle reçoit des parents. Le fait mérite considération à une époque où les parents se montrent de plus en plus exigeants, voire agressifs (Globe and Mail : Ontario teachers bullied, study finds).
Dans la perception des parents, les communications en provenance d’un enseignant témoignent de son professionnalisme. En échange du temps investi, l’enseignant s’attire respect et reconnaissance, en plus d’un meilleur soutien parental auprès des élèves, ce qui facilite son travail. Toutes ces communications ne sauraient être faites par téléphone, car cela nécessiterait un temps fou. La beauté d’un outil de communication par courrier électronique, c’est qu’il permet de générer, en peu de temps, un grand nombre de messages écrits personnalisés. Les élèves aussi en profitent, car il n’est pas toujours nécessaire d’intervenir auprès des parents. Le plus souvent, les communications gagnent à être concises et directes. Et pour les cas problématiques, il y a toujours le téléphone pour communiquer de vive voix.
Par ricochet :
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Pauvres parents
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J’abonde en ce sens ! Mais il est un bémol (ou deux!) important que je dois mentionner et je parle de l’accessibilité aux ressources technologiques.
Si l’enseignant n’a pas d’ordinateur portable, il a été prouvé, expériences (locales – dans notre école) à l’appui, que les enseignants n’utilisent pas ces ressources, puisqu’ils doivent souvent faire la file pour avoir accès à un des rares ordinateurs dans la salle des profs. (À quand un portable pour chaque enseignant ? Question que tu as déjà abordée ailleurs !)
Pour ma part, j’ai déjà essayé de m’inclure dans ce projet (Lumi) à partir de mon ordinateur de type desktop à la maison et la synchronisation de mon fichier avec la base de données était tout simplement catastrophique à l’époque et j’ai rapidement abandonné, faute de temps à y consacrer…
De plus, cette année, je me retrouve impliqué dans un projet d’expansion de Lumi, après que le conseil d’établissement ait fait le souhait de cette expansion il y a deux ans et demi maintenant. Jusqu’à maintenant, je me heurte à des embuches dont les 3/4 pourraient être évités, si seulement on pouvait avoir accès à certaines configurations sur l’ordinateur « souche » pour cette implantation élargie. En plus, j’ai certaines craintes au niveau serveur (La base de données sera éventuellement accessible à tous les intervenants via navigateur Internet), car le tout sera centralisé (et éventuellement très bureaucratisé – j’ose espérer que non, mais mon intuition, qui ne me trompe que rarement, me dit de ne pas trop espérer : suis-je rendu cynique ou désabusé ?)
En attendant, je communique, dès le début de l’année scolaire, mon adresse courriel aux parents de mes élèves et je leur indique également qu’avec un téléphone pour 25 enseignants je ne peux prendre mes messages sur la merveilleuse boite vocale que très très peu souvent et que je privilégie le courriel qui est beaucoup plus rapide et immédiat.
Mais je génère encore mes courriels un par un, sans aucun automatismes, faute de base de données implantée… De plus, faute d’ordinateurs en assez grand nombre et faute de portable (mon budget ne me le permet pas encore !), je réponds aux courriels en dehors des heures de présences à l’école, ce qui n’entre pas dans la sacro-sainte amplitude des heures de présences obligatoires à l’école (« machine à punch virtuelle » !) : quelle contre-productivité !
Maintenant, je m’en vais essayer de résoudre mes problèmes d’implantation de la base de données…
Salut Sylvain. Ta frustration m’apparaît comme le parfait exemple d’un prof branché qui tente de survivre dans la jungle des réseaux Windows d’une école, au travers des coupe-feu et autres contraintes administratives. Heureusement que l’école a un technicien fortiche, car je n’ose pas imaginer ce que ce serait sans cela.
Je crois que la plupart des écoles cherchent seulement à sauver la face en donnant l’illusion d’intégrer les nouvelles technologies. Le hic, c’est que ce volet coûte passablement cher. Ou bien on y croit, et on investit résolument de ce côté, ou bien on se contente de demi-mesures qui ne mènent généralement nulle part. Mais pour investir dans les nouvelles technologies, il faut à la fois une vision moderne de la pédagogie et du leadership. C’est pas donné à tout le monde !
Je prends bonne note François :
1- Une vision
2- Du leadership
3- Un investissement financier conséquent et un technicien aux doigts de fée
J’en profite pour te poser quelques questions sur l’utilisation de Lumi dans ton école. Les enseignants qui l’utilisent le font de manière volontaire, sans politique venant de la direction? Si oui, la direction a accepté que cette utilisation se fasse à partir du serveur de l’école malgré que cela ne corresponde pas à une politique institutionnelle, mais le fait d’initiatives personnelles?
Pointues ces questions n’est-ce pas? Mais comme dirais l’autre, tout le monde est pour la vertu et le diable est dans les détails. :o)