Former les élèves pour superviser les blogues
Le projet de blogues dans mon école est en panne sèche. Non par manque de volonté, mais parce qu’une bévue administrative nous a coupé les vivres. L’année dernière pourtant, les blogues avaient connu un départ fascinant, malgré quelques mois d’utilisation seulement en fin d’année. Un collègue et moi gardons toujours espoir de d’obtenir les carnets électroniques. Dans cette perspective, nous avons envisagé de former une équipe technique, formée d’élèves responsables, pour faciliter l’implantation des carnets.
Nous avons défini cinq étapes dans la formation de l’équipe technique : déterminer les superviseurs, clarifier le mandat de l’équipe, arrêter des critères de sélection, choisir les élèves qui formeront l’équipe, puis procéder à leur formation. Dans l’éventualité où cela pourra servir à d’autres, la démarche que nous avons établie est illustrée ci-dessous.
Cette participation s’inscrit dans le cadre du service communautaire inhérent au Programme d’éducation internationale. Comme il est offert après que les autres comités aient été assignés, nous espérons que les élèves s’inscriront par intérêt plutôt que par obligation. Le service communautaire pourra s’étirer sur plusieurs années scolaires. Peut-être même toute une vie, puisque le service communautaire est en quelque sorte indissociable du fait de bloguer.
Par ricochet :
45 façons d’utiliser un blogue en éducation
Émergence des blogues dans les écoles
Personalisation des blogs scolaires
Bloguer en sécurité pour les élèves
Les effets des blogs sur le cerveau
L’intimidation et les blogs
Les ados, les blogs, et les bêtises
Références sur les blogs éducationnels
Laisser l’élève s’approprier son blogue
Préparer les élèves au 0 commentaire’
UBC a adopté les portfolios électroniques
Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.
Quel dommage que cette bévue! Je souhaite la meilleure des chances à votre équipe! Je ne doute même pas de votre succès!
Nous n’avons certainement pas dit notre dernier mot, même après deux refus. En l’absence de matériel didactique, nous croyons raisonnable de demander un outil multidisciplinaire. Nous nous butons à la loi de Putt, à savoir que la technologie est dominée par deux types de personnes : ceux qui comprennent ce qu’ils n’administrent pas, et ceux qui administrent ce qu’ils ne comprennent pas.
Nous n’avons pas jeté l’éponge. Au besoin, nous écrirons au conseil d’établissement, aux commissaires et aux journalistes. De plus, les parents ne seront pas contents d’apprendre la suppression d’un outil qu’on leur avait annoncé. On ne peut pas ainsi abandonner une mesure qui affecte l’apprentissage de 400 élèves.
L’ironie de cette situation réside dans le renversement des rôles : des enseignants, qui par ailleurs sont en moyen de pression, s’efforcent de changer leurs pratiques dans l’esprit de la réforme, tandis que les administrateurs, lesquels ont la responsabilité d’implanter cette reforme, étouffent leurs initiatives.