Le e-learning à l'assaut des programmes
Existe-t-il encore des professions qui ne soient pas menacées par les nouvelles technologies ? Force est de constater que le e-learning progresse plus rapidement que l’école publique. Ce n’est qu’une question de temps avant que les administrateurs, dans leur implacable logique financière, ne remplacent les enseignants périmés par des cours en ligne. Sinon le Michigan, un autre système scolaire un jour prendra l’initiative d’intégrer le e-learning à son programme de formation (eSchool News : Mich. floats online learning requirement). Non pas que je désire vanter les vertus du e-learning. Je crois foncièrement à l’indispensabilité d’une relation maître-élèves, moins pour son efficacité pédagogique que pour la nécessité de préserver la primauté de l’humanité dans l’acte éducatif. Peu y chaut : la majorité des enseignants, quoiqu’on en dise, sont à la merci des administrateurs. La Loi sur l’instruction publique, au Québec, n’y changera rien : les forces du milieu finiront par l’amender. Mais pourquoi, plutôt, ne pas remplacer par des ordinateurs les bureaucrates ?
Par ricochet :
Les types de e-learning
Fast e-learning (Christine tout court)
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Les ordinateurs seraient trop compétant pour remplacer les bureaucrates…
Même si mon billet indique que je partage ton cynisme, Marc André, plus positivement, je crois qu’administrateurs et enseignants doivent apprendre à coopérer. Avec tous les moyens dont nous disposons, il est inexcusable que les communications soient si coupées. Mais depuis le temps que ça dure, le cynisme est de bonne guerre.