Relief...contre la planéité

Dans un commentaire, un collègue opinait que « la communauté » des éducateurs ouverts aux nouvelles technologies devra s’élargir avant que l’école puisse suivre l’évolution technologique. Je suis d’accord, en ce sens que le nombre est un facteur du rapport de force. Néanmoins, je crois que ces mêmes éducateurs gagneraient à mieux s’organiser localement afin d’accroître leur influence.

La suggestion vaut surtout pour le secondaire, où les écoles sont souvent si grandes que les enseignants ignorent ce qui se fait à l’étage en dessous. Si mon école est une indication de l’état général des choses, plusieurs enseignants exploitent leur propre ordinateur portatif dans leurs cours, mais dans leur cocon. On oublie que les ordinateurs sont aussi de formidables outils de communication et de maillage. Nous aurions avantage à resserrer les liens pour partager les savoirs et le matériel, certes, mais surtout à unir nos forces pour éperonner la direction d’école et la commission scolaire.

L’organisation du travail dans les écoles fait justement de la place pour ce genre de regroupement des enseignants. Le temps accordé aux tâches complémentaires, communément appelé le TCO, encourage la formation des comités professionnels, quoique cela repose sur la volonté de la direction d’école. Heureusement, le directeur de mon école a l’esprit assez large pour reconnaître la valeur d’un comité qui travaille à améliorer l’école.

Il est trop tard pour cette année, mais c’est le moment de préparer le terrain pour la prochaine rentrée scolaire. L’occasion est toute choisie pour ressusciter le blogue communautaire.

Par ricochet :

Intégrer les TIC en classe

L’intégration des TIC en éducation progresse

L’évolution des TIC en éducation

Les TIC : un indicateur de réussite scolaire

Recette pour l’intégration des nouvelles technologies