Au diable les examens !


Les examens ne servent qu’aux bureaucrates et aux techniciens de l’enseignement, ceux qui croient que la certitude doit être chiffrée. Ils font suer les élèves, et peu d’adultes accepteraient de se soumettre à pareil régime durant quinze ans de métier. Les pédagogues n’ont que faire des examens, y préférant les multiples facettes de l’évaluation. Ils savent tout autant déterminer le degré de réussite d’un élève. Il n’y a jamais d’examen dans mes cours ; ce qui ne m’empêche pas d’évaluer les compétences des élèves, ni de mettre une note sur le bulletin de fin d’année. J’ai donc trouvé beaucoup de réconfort dans une lettre à l’éditeur (The Washington Post : ‘Teach to the Test’? What Test?) d’un professeur qui pense de même.

Tests represent fear-based learning.

I worry about students who make too many A’s. What parts of their inner lives are they sacrificing to conform to someone else’s notion that doing well in tests means doing well in life? Is any time left over from mastering theoretical knowledge for gaining the kind of experiential knowledge found in community service or volunteering in programs such as Special Olympics or DC Reads?

Desire-based learning happens when teachers deal in combustibles, when fires are lit and students burn to explore ideas that have nothing to do with what testocrats require.

I’ve been telling my students not to worry about answering questions. Be braver and bolder: Question the answers. Which answers? To start, the ones from anyone who champions classroom get-aheadism based on test scores. Throw off your chains, students. You have nothing to lose but your backpacks.


Par ricochet :

Le stress des examens

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Bulletins scolaires : chiffres, lettres ou descriptions ?

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