Les enfants de joueurs compulsifs perdent aussi à l'école
Le Soleil rapporte que selon une étude déposée au ministère de la Santé, « les enfants de joueurs compulsifs éprouvent autant, sinon plus, de difficultés scolaires, de problèmes de comportement et de symptômes dépressifs que ceux de parents alcooliques et toxicomanes » (Enfant de joueur compulsif, attention, danger). Le jeu est encore plus immoral quand il est commandité par l’État, car ce dernier a pour fonction de servir les citoyens, et non de risquer leur perte. Mais jouer l’avenir des enfants, c’est ignoble.
Curieusement, l’étude en question est introuvable sur le site du ministère de la Santé. Parions que les enfants de ces joueurs compulsifs tomberont entre les mailles du filet de la nouvelle Stratégie d’action jeunesse. On voit bien l’ironie de recourir au jeu pour financer les activités de l’État si on doit en immoler certains pour aider les autres.
Par ricochet :
Quand l’État joue au gangster
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En fait, il n’est pas curieux que l’étude en question ne se trouve pas sur le site du ministère de la Santé, étant donné que ce n’est pas lui qui l’a produit, mais bien le GRIP. Je ne crois pas que le ministère publie systématiquement toutes les recherches qui lui sont remises.
J’ai cherché l’origine de cette étude pendant un long moment, sans succès. Je ne sais trop comment tu as fait, Marc André, mais merci de réussir là où j’ai échoué.
Tanner a bout de tout c moi le fou qui casse tout!!!!