Diplômes accélérés
Maintenant que les technologies de l’information rendent un vaste pan du savoir humain accessible à tous, l’Occident regarde nerveusement du côté de la Chine et de l’Inde pour voir quelles places ces grandes nations vont occuper sur l’échiquier mondial. Dans l’espoir de rivaliser avec ces économies émergentes, la Grande-Bretagne a mandaté cinq universités pour offrir des diplômes accélérés de deux années d’étude dans certaines facultés (BBC : Two-year honours degrees offered).
Je suis plutôt d’accord avec les organisations d’étudiants qui dénoncent la compression d’un bac dans un laps de temps qui ne laisse place qu’aux études intensives. Non seulement cela élimine-t-il plusieurs étudiants qui doivent travailler pour payer leurs études, mais cette tendance à miser sur l’efficacité à tout prix, aux dépens de la qualité de vie, doit être combattue. En ce qui me concerne, le bac a été parmi les plus belles années de ma vie ; les amitiés que j’y ai tissées se sont avérées parmi les plus profitables et les plus durables. Il serait dommage de sacrifier tout cela pour alimenter une économie insatiable.
Par ricochet :
La nouvelle révolution chinoise
Le XXIe siècle : celui de la Chine ?
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