Art et math : la suite de Fibonacci
En voulant changer mon fond d’écran, je suis tombé sur le magnifique tableau ci-dessous, réalisé par Terry Duncan. Intrigué par sa géométrie des carrés, une recherche m’a fait découvrir la suite de Fibonacci, du nom du mathématicien qui l’a découverte, ainsi que cette superbe illustration en Flash conçue par Dean Allen (notez la simplicité de l’image par opposition à la page Widipedia). Rien de tel qu’un bouquet de couleurs pour effacer la grisaille de la semaine et vous lancer dans la sarabande du week-end.
J’ignore si c’est l’harmonie des couleurs, la pureté de la composition ou le mouvement qui s’en dégage, mais je ne me lasse pas de contempler ce tableau. J’ai un ami mathématicien qui abhorre l’art abstrait. Je suis curieux de savoir ce qu’il en pensera.
Par ricochet :
L’art, matière première
Origami, art et mathématiques
De l’importance de la beauté
Les maths moins les mots
Gai mariage des sciences et de l’art
Les réseaux et l’art
Mathématiques, art et architecture
Cursus (Jobineries)
Ressources et exercices en mathématique (PédagoTIC)
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Cela me fait beaucoup penser aux oeuvre de Molinari. Celles-ci ne m’avaient pas vraiment interpelé (d’un autre côté la peinture, surtout le non figuratif, tend à moins m’interpeler que la sculpture ou la photo), jusqu’à ce que je creuse plus.
J’ai eu une coloc, étudiante en peinture, qui avait la chance d’avoir Molinari comme prof; en discutant avec elle, et lui, et en ayant l’occasion de voir l’évolution de son oeuvre, j’ai pu constater toute la recherche qu’elle cachait. Surtout en matière d’étude des couleurs. Ce peintre avait une intense compréhension des couleurs et avait décidé de transender la forme pour s’y consacrer. D’ailleurs, cette coloc était également mathématicienne.
Personnellement, je préfère l’art moderne, incluant le non figuratif. Il m’a fallu du temps, à moi aussi, pour apprécier Molinari. L’un de mes plaisirs blâmable quand je me repose au Musée du Québec, est de me plonger dans la contemplation d’un tableau de Molinari, tout en écoutant les inepties des visiteurs, du genre « Non, mais ça se peux-tu, exposer ça dans un musée ! »
Curieux! J’ai fait récemment la même découverte de cette suite sur un site poétique étatsunien. On en propose la forme pour l’écriture, chaque strophe comptant vingt syllables (1,1,2,3,5,8). J’ai rédigé un journal de voyage (Rome-Florence-Corse)de cette manière en 211 Fibonacci.
Splendide, en effet. Qui aurait cru que l’application de la suite Fibonacci donnerait tant de rythme au récit.
Côté visuel, je trouve que ça ressemble à une cascade (ou à des flots, quand on regarde de côté). Ou bien la navigation à voile.