Écoles vertes


Si on attend après nos chefs d’État pour remédier au réchauffement de la planète, nous sommes perdus. Il faut agir localement, comme les maires de certaines villes américaines qui, tout en faisant un pied de nez à leur gouvernement, ont décidé de respecter le protocole de Kyoto. Et pourquoi les écoles ne deviendraient-elles pas, elles aussi, des environnements qui contrôlent leurs émanations de gaz à effet de serre ? Voilà l’excellente initiative d’Alan Johnson, le nouveau secrétaire à l’Éducation de la Grande-Bretagne (BBC : Schools ‘must be green by 2020′). Faisant d’une pierre deux coups, le secrétaire à l’Éducation veut profiter des changements imminents pour demander aux écoles comment l’architecture peut être modifiée pour accommoder les nouvelles méthodes pédagogiques.

Young people are keenly aware of, and highly motivated by, environmental issues.

In many ways they are ahead of adults in their attitudes to recycling and conservation.

Channelling this enthusiasm helps raise achievement and improve behaviour and could save money as well as addressing big issues such as climate change – it really is a win-win solution.

À mon avis, c’est plus productif qu’un cours d’écologie, aussi efficace soit-il. Imaginez toute la portée d’une sensibilisation des élèves à l’environnement pendant la douzaine d’années du primaire et du secondaire, alors qu’ils sont appelés à consommer les ressources naturelles et énergétiques de façon durable. Il n’y a pas exemple plus concret d’activation des connaissances. Ni d’objectif plus grandiose.

Mise à jour, 20 mai 2007 | Chapeau à la commission scolaire de la Capitale qui entreprend de bâtir une école verte (Le Soleil : Une école verte à Limoilou). Détail intéressant : les coûts additionnels d’une école verte sont récupérés en moins de cinq ans à partir des économies d’énergie.


Par ricochet :

Caricature sur l’environnement

Être un utilisateur TIC vert


Les Écoles vertes Brundtland : voir l’avenir en rose! (L’Infobourg)

Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.

Laisser un commentaire

*