Relief...contre la planéité

Je tire mon chapeau à la Commission scolaire de Montréal qui enjoint ses écoles à se conformer aux modalités du protocole de Kyoto (La Presse : Montréal aura ses écoles vertes et Les écoles de l’an 2011). Les implications sur l’environnement des écoles sont énormes, affectant le transport scolaire, le stationnement, les aires de jeu, ainsi que la consommation d’énergie, de papier et de déchets.

J’espérais que ma commission scolaire emboîte le pas, mais sans trop d’illusion. Je ne me suis pas trompé. Interrogé par une journaliste, un représentant de la commission scolaire a expliqué qu’il n’était pas nécessaire pour nos écoles d’imiter l’initiative de Montréal parce qu’il y avait déjà plusieurs mesures en place pour préserver l’environnement. J’en suis encore abasourdi.

D’abord, le seul effort de sensibilisation environnemental dans mon école porte sur la consommation de papier. Pour le reste, zéro. On est loin d’une éducation à l’écologie. Je suis renversé de l’absence de vision éducative de nos dirigeants. Ne voit-on pas la portée éducative que peut avoir une action environnementale au quotidien, pendant les 12 ans du primaire et du secondaire, quand cette action touche plusieurs sphères d’activité ?

Je soupçonne la commission scolaire d’avoir d’autres motifs pour ne pas prendre le virage environnemental. Par exemple, cela doit engendrer des coûts énormes. Mais ce n’est pas une raison pour servir des platitudes aux médias.

Par ricochet :

Écoles vertes


Diminuons nos déchets (PL en toute liberté!)

Volume de notre poubelle (PL en toute liberté!)

À propos des sacs de plastique non biodégradables (Ytsejamer)