Dropping Knowledge : le dialogue global


Les gouvernements, tant sur le plan local que national, opèrent en fonction d’intérêts restreints. C’est nécessaire. Mais à une époque de mondialisation et de problèmes planétaires, leurs actions s’en trouvent handicapée. Les Nations Unies sont éclopées par les structures politiques et les joutes diplomatiques. Il faut responsabiliser le citoyen, notamment en lui donnant une voix dans le processus de décision. Le maillage internet lui en donne l’occasion, et souvent par des moyens forts étonnants avec une dose d’originalité et d’optimisme.

L’humanité semble chercher une façon d’exploiter la nouvelle connectivité pour régler les grands problèmes du monde. Récemment, plus d’une centaine d’activistes, d’intellectuels et d’artistes étaient réunis à Berlin pour animer des discussions sur les questions de l’heure. Dropping Knowledge est un happening global qui continue à vibrer au rythme des contributions et des interactions (Wired : Ask a Question, Save the World). L’information sera éventuellement synthétisée pour le bienfait de tous. Au-delà de la réussite de l’entreprise, il faut apprécier les jalons posés afin d’aboutir à de nouvelles formes de gouvernement.

J’ai remarqué, au passage, la prévalence de l’anglais. Il appert que le dialogue global est de plus en plus anglophone. Ce sujet a d’ailleurs défrayé la manchette aujourd’hui dans un rapport de la société Pew Internet sur l’évolution d’internet (Pew Internet : The Future of the Internet II). Selon plusieurs experts, l’anglais deviendra la langue universelle des communications globales, sans toutefois menacer les autres langues.


Par ricochet :

Responsabilité éthique collective

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