Animation sur tableau blanc interactif
Ce que les sorciers du MIT concoctent ne transforme notre quotidien que beaucoup plus tard. L’intérêt réside justement dans le fait qu’ils ouvrent une fenêtre sur l’avenir. La vidéo ci-dessous illustre les usages à venir des nouvelles technologies de l’information en science et en éducation (Eide Neurolearning Blog : Sketching at MIT Video). Le présentateur ne manque pas de souligner les avantages de cette technologie sur le papier (ou le tableau noir). De plus, un professeur y verra immédiatement l’utilité de l’animation et de l’interaction sur le plan de la compréhension. Mais surtout, je suis frappé de l’incapacité des universités à préparer les futurs enseignants aux technologies de demain. L’école ne fait guère mieux avec les élèves.
L’efficacité de cette démonstration tient largement au fait que l’outil s’harmonise merveilleusement au sujet. On n’a pas cherché, par exemple, à peindre un visage ou écrire un poème. L’analogie avec la réforme de l’éducation est facile, alors qu’on demande aux enseignants de transformer leur pratique dans un cadre caduc, avec des ressources antédiluviennes. Du coup, on a rompu l’accord entre le moyen et la fin.
Par ricochet :
L’animation au service de l’éducation [vidéo]
D’éducation et de vidéo
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Cet outil est très intéressant. Ici, nous utilisons déjà le tableau interactif. Est-ce un logiciel, ou un crayon spécial (il semble y avoir un crayon qui fait plusieurs options) qui permet de faire la simulation car c’est un outil super intéressant…
Déniché dans un commentaire sur la vidéo originale : le programme, créé par le professeur Randall Davis du MIT, se nomme « ASSIST sketch understanding system » et fonctionne conjointement avec un autre programme qui porte le nom de « Working Model 2D ».
Encore mieux maintenant :
http://blog.enseignons.be/tice/2007/05/30/table-interactive-microsoft-surface/
On vit à une époque fascinante, n’est-ce pas? Ce qui m’a le plus épaté, dans les vidéos, c’est l’interaction de l’écran avec les portables qu’on y dépose. La révolution du numérique n’a pas fini de nous écarquiller les yeux.