Relief...contre la planéité

J’aurai le plaisir, et l’expérience nouvelle, de participer à Québec, Carrefour international en tant que blogueur invité. Québec, Carrefour international est un événement organisé par le Bloc Québécois dans le but de promouvoir « des projets incontournables pour l’avenir » de la ville de Québec. Considérant le cadre nationaliste de l’événement, je crois nécessaire de préciser ma position par rapport au Bloc Québécois qui parraine l’événement.

D’abord, des remerciements et des félicitations sont dus à Gilles Duceppe pour donner libre cours à la parole citoyenne. Nonobstant mes convictions politiques, j’ai toujours admiré la passion et l’engagement de M. Duceppe à servir les intérêts de ses concitoyens. La même reconnaissance s’étend à Mario Asselin qui a compris, depuis longtemps, que les nouvelles technologies de la communication constituent un moyen de dynamiser non seulement l’éducation, mais la communauté entière et jusqu’à l’exercice de la démocratie.

Mon nom est François Guité et j’écris sur ce carnet depuis un peu plus de deux ans. Puisque je travaille dans le monde de l’éducation (j’enseigne présentement à l’école secondaire De Rochebelle, à Sainte-Foy), ce volet occupe un large pan de mon blogue. Comme l’éducation est en osmose avec le monde, je m’intéresse également aux nouvelles technologies de la communication et à tous ces domaines de la vie qui façonnent l’individu.

Malgré que le Québec soit ma patrie, je ne m’identifie pas au mouvement nationaliste. A priori, je suis pour ce qui unit et contre ce qui divise. Je préfère l’addition à la soustraction. Je ne suis pas très fédéraliste non plus, me réclamant plutôt de l’internationalisme. Mais comme je garde les pieds sur terre, je comprends qu’il faille agir en fonction des contraintes du cadre géopolitique actuel, en attendant que la mondialisation en fasse éclater les coutures. Dans ce contexte, j’en suis venu à douter de l’efficacité d’un parti nationaliste à Ottawa pour servir les intérêts du Québec. Élu pour défendre ses intérêts, il ne saurait, par ailleurs, les promouvoir.

Cela dit, les visées de Carrefour Québec méritent d’être encouragées. Peu importe de quel parti on se réclame, l’idée de rassembler les bâtisseurs et les penseurs d’une région pour élaborer des projets d’envergure nécessite qu’on mette l’épaule à la roue. L’éducation s’avère un acteur indispensable de tout projet collectif à long terme. La notion de cité éducative revient immédiatement à la mémoire. Certains conférenciers ne manqueront d’ailleurs pas de faire valoir l’importance du savoir et de l’excellence.

Dans un contexte de mondialisation, cependant, les savoirs ne suffisent plus. Il faut savoir miser sur l’intégration des savoir-faire, tous secteurs confondus, laquelle ne peut se faire que par la connectivité et le réseautage social. Les nouvelles technologies de la communication doivent être mises à profit, d’où le projet d’une ville internet sans fil. Les nouvelles technologies de la communication sont déjà largement répandues. L’avenir est à ceux qui sauront user des nouvelles technologies de la créativité.

Par ricochet :

Les intervenants (Mario tout de go)

Gilles Duceppe rencontre deux blogueurs (Mario tout de go)