QCI : Vers l'Atlantique
La ville de Québec doit son existence géographique à son emplacement sur le fleuve St-Laurent. Cette situation a toujours son importance, quatre cents ans plus tard, à l’ère des transports modernes. La navigation, évidemment a suivi l’accélération de l’évolution, de sorte qu’on ne saurait plus s’en passer. L’économie du Canada et du Québec dépend largement de ses exportations, et qui dit exportation dit transports. Dans une perspective de considérations environnementales, le transport maritime et ferroviaire représentent sans doute les solutions les plus viables. Par conséquent, ils sont appelés à connaître une renaissance importante.
Je suis d’accord avec Jacques Paquin, directeur général du centre de recherche innovation maritime, qui préconise des investissements majeurs afin de développer à Québec une expertise spécialisée dans le transport maritime. Je suis persuadé qu’il s’agit d’un secteur économique promis à un brillant avenir, d’autant plus si on réussit à arrimer le transport maritime au transport ferroviaire et, dans une moindre mesure j’espère, au transport routier.
La ville de Québec doit tirer profit de sa position géographique. Sise au début du goulot fluvial, elle est idéalement placée pour accommoder un trafic maritime presque sans borne. De plus, elle dispose d’immenses espaces non développés en bordure du fleuve, ce qui n’est pas le cas de Montréal. Peut-être même est-ce l’occasion de revitaliser le port de Cacouna qui s’est avéré un éléphant blanc.
En nous lançant dans de si grands projets économiques, nous disposons aujourd’hui de la science et de la volonté collective et économique d’y intégrer des obligations environnementales. Si on n’a pas encore appris à bien faire les choses, on ne mérite pas l’estime des générations futures.
Nous avons l’occasion unique de mettre en valeur le fleuve, non seulement pour l’essor économique de la ville, mais pour redonner le fleuve aux citoyens. C’est l’excellent discours livré par Patrick Albert du Centre de conservation du Québec. Le fleuve St-Laurent est indissociable de tout plan d’urbanisme. Le projet qu’il présente mérite le soutien de tous les secteurs concernés, qu’il s’agisse des divers paliers gouvernementaux, des services de loisirs, des instances portuaires et de l’industrie touristique.
Je suis étonné, par ailleurs, qu’aucun des conférenciers n’ait abordé l’épineux problème de la gestion fédérale de la voie maritime du St-Laurent. Peut-être le Bloc Québécois n’est-il pas le mieux placé pour promouvoir les investissements dans ce dossier.
Par ricochet :
QCI : Savoir et excellence
QCI : On met les blogues en évidence
Blogueur à Québec, Carrefour international
Québec, Carrefour international: Le port de Québec (Québec urbain)
Conférence 2: Vers l’Atlantique, allocution de M. Jacques Paquin (Michael Carpentier)
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