L'école du samedi
En ouvrant ses portes le samedi, une école découvre que les élèves y viennent de leur propre chef (BBC : Hands up for Saturday school). Ils s’affairent à jardiner, à participer à des activités sportives ou parascolaires, ou à profiter des ordinateurs. Les jeunes savent faire de formidables choses quand ils sont libérés du carcan des programmes officiels. En trois ans, cette école d’un milieu défavorisé a vu le taux de réussite aux examens standardisés passer de 4 à 30 %. Bel exemple de l’école mis au service de la communauté, considérant qu’elle veut aussi offrir des services aux parents et aux grands-parents. En y pensant bien, il est illogique pour une société d’investir des sommes considérables dans des écoles, pour ensuite les fermer à la population après les heures de classe. Surtout dans les milieux où les ressources éducatives sont peu abondantes.
Par ricochet, une autre enquête révèle que plusieurs jeunes manquent d’espace à la maison pour faire leurs travaux scolaires (BBC : Students lacking homework space’). Là encore, on devine que les milieux défavorisés sont plus affectés que les autres. En donnant accès à l’école le samedi, plusieurs voudront venir y travailler avant de s’adonner à des activités de leurs choix. À condition de ne pas forcer la note.
Par ricochet :
La diversification de l’école
La communauté au secours de la réussite scolaire
Des écoles communautaires pour le Québec ?
Écoles communautaires
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C’est aussi un bon moyen de s’assurer que les jeunes ne trainent pas dans la rue…
Il est en effet illogique d’avoir de belles batisses qui « dorment » pendant les soirs et les fins de semaines. Je crois que les jeunes libéraux avaient émis l’idée que les écoles pourraient être ouvertes un peu plus longtemps pour permettre aux jeunes d’avoir plus d’activités parascolaires ou encore plus de temps pour l’aide aux devoirs. Il pourrait être intéressant de voir si le gouvernement présent (ou le suivant) peut mettre la machine en marche dans cette direction.
Quelle belle initiative! Pour mettre de l’avant de telle pratique, ça prend des gestionnaires qui ont de la vision et du leadership. Dans mon milieu, c’est loin d’être le cas… J’ai une collègue qui travaille au développement d’un projet de famille-école-communauté, je suis certain que ça va l’intéresser.
En espérant que l’on ne chicanera pas sur les détails, comme les frais de chauffage et de conciergerie ; ou bien des enseignants qui se plaignent que leur classe a été dérangée un tant soit peu. À ce sujet, la culture anglo-saxonne est beaucoup plus portée à l’esprit de communauté.
J’y pense, dans ta cour, à la CS Décou, il y a le projet de l’École-des-Coeurs-Vaillants… l’approche communautaire intéressante…
Le site Web de l’école en dit long sur le dynamisme de cette école élémentaire.