Relief...contre la planéité

Dans l’esprit du microcrédit qui a valu à Muhammad Yunus et à la Banque Grameen qu’il a fondée le prix Nobel de la paix, Kiva (unité, en swahili) permet à chacun d’investir dans les rêves, la détermination et l’esprit d’initiative des entrepreneurs à l’échelle humaine. Comme le dit leur slogan: des prêts qui changent une vie. On ne s’étonnera pas que ce projet en ligne ait attiré l’attention des médias. Ce qui me fascine dans ce projet, c’est la connectivité qui permet à des individus d’aider directement d’autres individus, sans passer par les grandes banques ou les organismes internationaux. J’apprécie le retour du balancier vers des relations d’affaires plus personnelles.

Depuis un bon moment déjà, je suis dégoûté du monde de la finance: les banques qui augmentent leurs profits pendant que le service se déshumanise et que les frais se multiplient, le courtage des valeurs mobilières, la cupidité des actionnaires, les primes des chefs d’entreprises, etc. La mondialisation des communications, la dégradation de l’environnement et le fossé grandissant entre les riches et les pauvres font en sorte que le présent modèle économique devra éclater tôt ou tard.

J’espère voir le jour où je serai libéré du joug des banques. En attendant, je garde espoir en voyant évoluer des initiatives comme Zopa, sans naïveté aucune quant aux intérêts de ces nouveaux banquiers. Un jour, quelqu’un aura le génie d’adapter les principes du source libre au monde de la finance. Un futur prix Nobel d’économie.

Par ricochet :

Wikinomics: l’économie 2.0