Stikkit : le Post-it qui pense
Quand une communauté se bâtit autour d’une application, c’est parce qu’elle fait tourner les têtes. Stikkit est un fascinant service en ligne gratuit qui permet de prendre et de partager des pense-bêtes. C’est du déjà-vu, direz-vous. Mais la beauté de Stikkit réside surtout dans son habileté à induire les intentions de l’utilisateur, puis à les intégrer dans ses divers outils : notes, courriel, calendrier, carnet d’adresses, folksonomies, todo list. Cette intuition automatise les tâches fastidieuses, accélérant du même coup le travail. Pour bien en saisir l’efficacité, visionnez les screencasts de la page d’accueil. L’outil a tant impressionné Merlin Mann, le guru de 43 Folders, qu’il a joint l’équipe de Values of n.
Je ne peux pas m’empêcher de rêver à l’utilisation que l’on peut faire de Stikkit dans une classe : collaboration, organisation du travail, gestion de classe, etc. Il n’y a pas plus belle démonstration de l’utilité d’un portable pour les élèves, surtout dans un environnement wi-fi. Les concepteurs de Stikkit comprennent d’ailleurs fort bien le rapport étroit entre les connaissances, la méthode et l’action :
At the core of how we conceived of and are designing and building Stikkit is the belief that the success and endurance of the humble sticky note is its being an affordance. Its dimensions encourage the bite-sized, the smallest atomic unit, the stand-alone. Its shape invites arrangement: horizontal for process, vertical for lists, or just clustered by relatedness. [...]
Above all else, sticky notes represent particles in flow. They’re appointments to be scheduled, to-dos to be done, bookmarks (both literally and figuratively) to be re-found, and fragments to be rewritten, re-filed, or simply re-stuck.
Par ricochet :
Outils pour organiser les idées
Glypho : l’écriture collaborative
TIC, méthode, et mémoire de travail chez les élèves
Survol de l’apprentissage et du connectivisme
PagePacker : mariage de la méthode TIC et papier
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Oui! Cet outil est proprement incroyable!
L’intégration entre application en ligne et application locale sur la machine est très poussée. On peut par exemple créer un stikkit (sur le web) à partir de Quicksilver (sur notre machine). Ce genre de liaisons sont encore assez rares me semble-t-il, mais nous devrions nous diriger de plus en plus dans cette direction.
Sinon, toujours cette barrière des langues… L’anglais ne me pose pas de problème, mais certaines fonctions ne fonctionnent pas avec un Mac OS X en français! Par exemple, si tu regardes cette démo incroyable dans laquelle on peut glisser un événement d’iCal dans un Stikkit et il crée automatiquement un événement d’agenda (encore une rareté… glisser un élément du desktop dans une page web!). La reconnaissance de cet élément comme élément de calendrier ne fonctionne qu’avec un iCal en anglais, car avec iCal en français, le Stikkit ne reconnaît pas la langue et ne sait donc pas qu’il s’agit d’un élément de calendrier…
Il lui manque encore les fonctions de partage avec d’autres utilisateurs pour être totalement parfait, mais apparemment cela est en cours…
Heureusement, j’ai toujours gardé mon système d’exploitation et mes applications en anglais. Ça tombe bien, parce que je m’apprête justement à planifier un projet de vacances pour l’été et je compte bien utiliser Stikkit pour me familiariser avec le site. Mais je conviens que la question de la langue est plus importante qu’on ne croit à première vue.
Tu me rappelles que je dois me remettre à utiliser Quicksilver. Jusqu’ici, toutes mes tentatives n’ont mené qu’à des frustrations. Il faut que je prenne le temps de lire la documentation. À défaut de trouver le temps de me documenter, je vais visionner les screencasts.