Biais cognitifs : obstacles à l'objectivité
Chaque mot est un préjugé. (Friedrich Nietzsche)
Si quelqu’un espère encore arriver à un consensus en éducation, c’est faire fi de la nature humaine. La pensée n’est pas cette faculté éminemment raisonnable qu’on veut bien croire. Comme si les idiosyncrasies ne suffisaient pas à nous dissocier, les sophismes et les biais cognitifs se chargent d’achever la discorde. Dans ces conditions, un système gère des différences bien plus que l’unité. Le quotidien consiste à transférer des particules dans l’espoir de faire pencher la balance. Il importe cependant de savoir à quels obstacles nous nous heurtons.
Quoique familier avec les diverses formes de sophisme, je ne soupçonnais pas l’existence de tant de biais cognitifs. Ces derniers, surtout, sont omniprésents dans toute organisation. Pour en savoir plus long :
Biais cognitifs :
- - Wikipédia (français) : 18 biais cognitifs, dont 13 détailés
- Wikipedia (anglais) : 66 biais cognitifs détaillés, dans trois catégories
- Pastorelli, Yvan; Le rôle positif de l’erreur dans la prise de décision (PDF)
Sophismes :
- - Wikipédia (français)
- Wikipedia (anglais)
- Liberpédia
- Réseau Éducation-Médias
- La lanterne de Diogène
- The Nizkor Project
- Fallacy Files
- Stephen Downes
(Image thématique : Prejudice, par Helene Reese)
Par ricochet :
Accrocs à l’intelligence collective
La familiarité émousse la pensée
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