Des objets qui interagissent avec le cerveau
Le cerveau humain : cette machine à concevoir ce qu’il jugera impossible. (Jean Rostand)
Dans la catégorie des technologies imminentes à garder dans le collimateur, ajoutons l’interaction directe entre le cerveau et les objets. Les scientifiques expérimentent des applications pratiques de l’électro-encéphalographie (lecture de l’activité électrique du cerveau) reliée à des instruments. Une technologie à double tranchant, il va sans dire. D’un côté, on a des concepteurs de jouets qui espèrent canaliser le développement du cerveau, notamment pour remédier à certains troubles comme le déficit d’attention (CNN : Next-generation toys read brain waves). Compte tenu de la plasticité neuronale, surtout chez les enfants, l’hypothèse n’est pas sans fondement et même prometteuse sur le plan éducatif. Naïveté à part, toutefois, on joue avec la nature à ses risques et périls.
Par ailleurs, la science est une hydre qu’on ne saurait arrêter. Des chercheurs travaillent avec le Pentagone pour produire des jumelles dix fois plus puissantes que les modèles existants en exploitant l’activité neuronale (Wired : Pentagon to Merge Next-Gen Binoculars With Soldiers’ Brains). Lorsqu’il s’agit de technologie utilisée à des fins militaires, j’ai un préjugé défavorable. Il faut reconnaître, cependant, que les applications civiles ne sont pas négligeables.
(Image thématique : The Brain, par Esphera)
Par ricochet :
La robotisation du cerveau
Impact des jouets sur le cerveau
Connecter l’ordinateur au cerveau
La plasticité du cerveau
10 différences entre le cerveau et l’ordinateur
Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.
Toutes les trucs de neurofeedback ont des répercussions dans le monde de l’éducation. Plusieurs études ont trouvé des résultats intéressants chez les autismes et les TDAH !!
Très juste. Merci de ces détails supplémentaires.