Un portable à 10$?
L’Inde change toujours les gens.
(Ruth Prawer Jhabvala)
Le ministère indien du Développement des ressources humaines a bon espoir de produire un ordinateur portable à 10 $ (The Times of India : HRD hopes to make $10 laptops a reality; source : CNet). Utilisant des composantes recyclées, ou bon marché, et produites en masse, on croit la chose faisable. Déjà, on a soumis un prototype coûtant 47 $. Est-il besoin de rappeler que l’Inde produit une quantité incroyable d’ingénieurs et qu’elle dispose d’un vaste secteur en informatique. Compte tenu de la hausse du One Laptop per Child à 175 $ (source : Technaute), ce nouveau projet revêt plus d’importance qu’on peut lui prêter de prime abord.
Nous assistons à une course pour la production d’ordinateurs à faible prix afin de répondre à la soif informatique des pays en voie de développement. Cette concurrence va forcément produire des ordinateurs bon marché de meilleure qualité et à moindres coûts, surtout si la Chine entre en lice. Nonobstant les considérations environnementales, culturelles et sociales, l’accès au savoir pour les enfants défavorisés va bouleverser la dynamique mondiale. L’Occident n’a qu’à bien se tenir; ce n’est qu’une question de temps. L’inévitable question, par conséquent : est-ce que nous préparons nos enfants à cette éventualité?
(Image thématique : Passage to India, par Don Li-Leger)
Par ricochet :
Un portable à 100 $
Abandon des enfants du Tiers Monde
Les ordinateurs à la rescousse de la pauvreté
Intel lance un ordinateur à 400 $
L’ordinateur à 100 $ change de nom, de look, et de prix
Autre présentation de l’ordinateur à 100 $
Images de l’ordinateur à 100 $ en Afrique
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A questão do acesso é crítica nos países africanos e nos da América Latina também. Em pesquisa recente (www.cetic.br, constatou-se que há cerca de 56% de brasileiros que nunca acessaram a Internet. Vejo, assim, a iniciativa como bastante importante. Concordo que o trabalho com os alunos deve ser intenso e desafiador.
Je me suis permis de traduire le commentaire précédent :
« La question de l’accès est critique dans les pays africains et ceux de l’Amérique latine également. Une recherche récente démontre qu’environ 56% de Brésiliens n’ont jamais eu accès à l’Internet. Je vois donc cette initiative comme tout à fait importante. Je conviens que le travail avec les pupilles doit être un défi intense. »
Merci de la traduction, Joseph. Mon portugais est nul. Babel Fish est une véritable pierre de Rosette (sans vouloir douter de tes compétences langagières).
Évidemment, je partage le point de vue d’Ana sur l’importance d’étendre l’accès internet à tous ceux qui en ignorent les merveilles.