Métacognition autonome

UngarThoughts.jpgLa clarté orne les pensées profondes. (Vauvenargues)

En dépit des apparences, la métacognition n’est pas la libre activité qu’on veut bien croire. Dès l’école, on nous dit quoi apprendre, comment faire, où et quand travailler, s’échiner seul ou en équipe, ce qui est réussi ou pas, et ainsi de suite. Les habitudes s’incrustent, comme un carrousel, au point où on finit par faire les choses machinalement la vie durant. Pourtant, dans une perspective d’individualisation et de pérennité des apprentissages, il importe de développer chez l’élève l’autonomie métacognitive. La créativité découle de la liberté de pensée.

Ton Zijlstra propose un modèle intéressant d’autonomie d’apprentissage (Interdependant Thoughts : Reboot 9: Owning Your Learning Path, The Blame Game). Parce que son modèle de métacognition naît d’une dynamique de formation continue ou de PLE (personal learning environment), certains éléments essentiels au développement font défaut, notamment la conscience de soi (et pas seulement ses forces) et du sens des choses. Je propose donc le modèle ci-dessous pour l’école. J’en ai profité pour réorganiser les éléments en périphérie dans un ordre plus logique.

(Image thématique : Clutch of Thought, par Joanne Ungar)


Par ricochet :

Le cycle de l’apprentissage

Stratégies de métacognition

Moderniser l’évaluation / ‘visualiser’ la pensée

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