Métacognition autonome
La clarté orne les pensées profondes. (Vauvenargues)
En dépit des apparences, la métacognition n’est pas la libre activité qu’on veut bien croire. Dès l’école, on nous dit quoi apprendre, comment faire, où et quand travailler, s’échiner seul ou en équipe, ce qui est réussi ou pas, et ainsi de suite. Les habitudes s’incrustent, comme un carrousel, au point où on finit par faire les choses machinalement la vie durant. Pourtant, dans une perspective d’individualisation et de pérennité des apprentissages, il importe de développer chez l’élève l’autonomie métacognitive. La créativité découle de la liberté de pensée.
Ton Zijlstra propose un modèle intéressant d’autonomie d’apprentissage (Interdependant Thoughts : Reboot 9: Owning Your Learning Path, The Blame Game). Parce que son modèle de métacognition naît d’une dynamique de formation continue ou de PLE (personal learning environment), certains éléments essentiels au développement font défaut, notamment la conscience de soi (et pas seulement ses forces) et du sens des choses. Je propose donc le modèle ci-dessous pour l’école. J’en ai profité pour réorganiser les éléments en périphérie dans un ordre plus logique.
(adapté et traduit du modèle de Ton Zijlstra)
(Image thématique : Clutch of Thought, par Joanne Ungar)
Par ricochet :
Le cycle de l’apprentissage
Stratégies de métacognition
Moderniser l’évaluation / visualiser’ la pensée
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Bon été Francesco Guité
Voici ma « tr@duction gr@phique, @daptée, cré@tive » de ton gr@phe.
C’est toujours intéressant de voir les améliorations que les gens peuvent apporter à sa propre pensée, ne serait-ce que pour la représentation qu’ils se font d’un même concept. J’ai beau chercher et me creuser les méninges, je ne comprends pas la signification des C’ et I/P’ par lesquels tu caractérises les liens.
En ce dimanche ensoleillé, parsemé de cumulus, j’ai clarifié le gr@phe, changé 3 « C » en « R » et surtout, ajouté une légende, bien nécessaire, pour qui ne parle pas « MOT 2.3 » .
Merci, Djeault… c’est assurément beaucoup plus clair. Navré d’avoir dérangé tes vacances