L'enseignement : un métier dangereux


KosakStress.jpgLa réalité est la cause principale du stress — pour ceux qui la vivent. (Jane Wagner)

Certains métiers, comme policier ou pompier, comportent des risques évidents, mais momentanés. D’autres, toutefois, exposent les sujets à des attaques insidieuses, mais permanentes. Or, les enseignants et les directeurs d’école sont exposés à des niveaux de stress que les études situent parmi les plus élevés de toutes les professions. Un article dans la revue de l’Association for Psychological Science (Observer : Understanding the Have-Knots) fait le point sur les effets nocifs du stress (EurekAlert! : Understanding the have-knots: The role of stress in just about everything).

Il appert, donc, que l’enseignement est un métier dangereux. Et c’est sans compter sur la hausse de la violence chez les jeunes, particulièrement dans les grandes villes (Globe and Mail : Teachers face mixed messages).

Quelques articles sur le sujet :


(Image thématique : Stress, par Wojtek Kozak)


Par ricochet :

Le travail supplémentaire des enseignants

Réactions sur la lourdeur de la tâche

Facteurs de stress chez les enseignants

Journée de travail d’un enseignant

La bureaucratie est cause de maladie mentale

Le stress scolaire en fonction de l’ethnicité

Le sacrifice humain de la réforme

L’école : un milieu violent

Les armes dans les écoles et la violence chez les jeunes

De l’agressivité des enfants québécois

La violence à l’école

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Une réponse

  • desperadolost dit :

    bonjour!

    Cela fait huit ans jour pour jour que je suis enseignant au collège. Et je ne vous cacherai pas ma décéption quant à mon métier! J ‘envisage sérieusement de quitter le domaine mais faute d’autres échappatoires je suis coincé! Bien sûr j’enseigne au Maroc ; un pays « en voie de développement »- je me demande bien s’il l’est!!- Je ne pourrais vous décrire la situation de l’enseignant dans ce pays : déprime, désillusion, absenteisme, violence, et j’en passe! Vraiment, les problèmes del’enseignement sont les mêmes partout dans le monde!

    D’autre part, la matière que j’enseigne est le français langue étrangère qui est réellement « étrangère » bien qu’elle soit la première langue étrangère au Maroc, est complétement aliénée dans le tissu social et lkes élèves n’y prêtent guère attention ; ce qui nous met dans un tel désarroi.



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