L'enseignement : un métier dangereux
La réalité est la cause principale du stress pour ceux qui la vivent. (Jane Wagner)
Certains métiers, comme policier ou pompier, comportent des risques évidents, mais momentanés. D’autres, toutefois, exposent les sujets à des attaques insidieuses, mais permanentes. Or, les enseignants et les directeurs d’école sont exposés à des niveaux de stress que les études situent parmi les plus élevés de toutes les professions. Un article dans la revue de l’Association for Psychological Science (Observer : Understanding the Have-Knots) fait le point sur les effets nocifs du stress (EurekAlert! : Understanding the have-knots: The role of stress in just about everything).
Il appert, donc, que l’enseignement est un métier dangereux. Et c’est sans compter sur la hausse de la violence chez les jeunes, particulièrement dans les grandes villes (Globe and Mail : Teachers face mixed messages).
Quelques articles sur le sujet :
- - La Presse : Les enseignants décrochent aussi
- La Presse : Plus de 175 profs ont demandé à quitter Montréal
- Le Soleil / L’Infobourg : Au secours des enseignants
- La Presse : Les directeurs d’école manquent de souffle
- BBC : Many teachers stressed in class’
- University of Queensland : Teaching among the most stressful jobs
- Alberta Teachers’ Association : Teaching makes most-stressful job list
- Management-Issues : Teaching and social work are the most stressful jobs
(Image thématique : Stress, par Wojtek Kozak)
Par ricochet :
Le travail supplémentaire des enseignants
Réactions sur la lourdeur de la tâche
Facteurs de stress chez les enseignants
Journée de travail d’un enseignant
La bureaucratie est cause de maladie mentale
Le stress scolaire en fonction de l’ethnicité
Le sacrifice humain de la réforme
L’école : un milieu violent
Les armes dans les écoles et la violence chez les jeunes
De l’agressivité des enfants québécois
La violence à l’école
Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.
bonjour!
Cela fait huit ans jour pour jour que je suis enseignant au collège. Et je ne vous cacherai pas ma décéption quant à mon métier! J ‘envisage sérieusement de quitter le domaine mais faute d’autres échappatoires je suis coincé! Bien sûr j’enseigne au Maroc ; un pays « en voie de développement »- je me demande bien s’il l’est!!- Je ne pourrais vous décrire la situation de l’enseignant dans ce pays : déprime, désillusion, absenteisme, violence, et j’en passe! Vraiment, les problèmes del’enseignement sont les mêmes partout dans le monde!
D’autre part, la matière que j’enseigne est le français langue étrangère qui est réellement « étrangère » bien qu’elle soit la première langue étrangère au Maroc, est complétement aliénée dans le tissu social et lkes élèves n’y prêtent guère attention ; ce qui nous met dans un tel désarroi.