Je-tu-il-nous-vous-ils : une échelle de maturité sociale
Le souci de sa propre image, voilà l’incorrigible immaturité de l’homme. (Milan Kundera)
Dans le creuset de l’adolescence, le besoin social de l’école se bute souvent au besoin des jeunes d’affirmer leur identité, parfois bien maladroitement. Avec une telle concentration d’adolescents, l’école secondaire se prête parfaitement aux accrochages. Puisque je considère la civilité plus importante que les apprentissages disciplinaires, je manque rarement une occasion de sensibiliser les élèves aux habiletés sociales. Récemment, j’ai utilisé un concept très familier, et fort simple, pour illustrer les degrés de maturité sociale. Constatant l’attention des élèves et l’impression favorable que cela a suscitée, je crois utile de le partager.
Au risque de paraître simpliste, gardez à l’esprit que l’analogie s’adresse à de jeunes adolescents. Or, les comparaisons les plus simples sont souvent les meilleures. Le lecteur reconnaîtra facilement le modèle de la pyramide des besoins de Maslow dont je me suis inspiré. L’échelle repose sur l’ordre inverse des pronoms personnels, du je au ils, dans une sorte de progression de maturité sociale qui tend à l’abnégation (cliquez sur l’image pour un agrandissement). On comprendra, par ailleurs, qu’il s’agit ici d’une conscientisation positive.
(Image thématique : Ladder, par Robert Gaudreau)
Par ricochet :
La classe en tant que 3e lieu de socialisation
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Bonjour,
Saviez vous que Maslow n’avait jamais fait allusion à une pyramide dans ses travaux? La forme pyramidale implique qu’un niveau soit satisfait avant de passer au nvieau supérieur, ce qui n’est pas le cas dans les besoins humains (ni dans l’échelle que vous décrivez)