La recherche dans l'action engage les élèves
Le but peut-être ne justifie rien, mais l’action délivre de la mort. (Antoine de Saint-Exupéry)
En privilégiant l’apprentissage dans l’action, tel que le préconise le renouveau pédagogique, les élèves sont plus enclins à accepter l’expérimentation professionnelle. J’ai toujours trouvé que les élèves se montraient réceptifs à l’idée de faire les choses autrement quand c’est à titre expérimental. Par conséquent, il semble que le contexte au Québec soit propice à la recherche-action dans les écoles. Les premières données d’une étude britannique laissent d’ailleurs entendre qu’elle accroît l’engagement des élèves dans l’apprentissage (EurekAlert! : Engaging teachers means engaged students).
Ne serait-ce pas une façon pour le MELS d’inciter les professeurs au changement que de les libérer d’une partie de tâche en échange de recherche-action? Tout le monde y trouverait son compte : les sciences de l’éducation, les enseignants, les gestionnaires et les élèves. À tout le moins, cela rapprocherait les chercheurs universitaires et les éducateurs et créerait l’un des principaux pivots de recherche en éducation dans le monde.
(Image thématique : Basic Research, par Isa Genzken)
Par ricochet :
La recherche connective
L’accès à la recherche
Capitaliser la recherche universitaire
L’innovation scolaire comme agent économique
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Que voilà une géniale idée dont le potentiel mobilisateur pourrait raviver la ‘flamme éducatrice’!
Malheureusement — et permets-moi ici de te pasticher, mais en parlant du MELS : « Ces gens-là ont une vision de l’éducation comme de la politique, c’est-à-dire à court terme. »
Je venais juste de lancer une discussion en lien avec ton questionnement sous l’impulsion de Gael Plantin !
http://apprendre2point0.ning.com/forum/topic/show?id=945551%3ATopic%3A25526