Meetup : le Web 2.0 pour sortir d'Internet
J’ai beau chercher la vérité dans les masses, je ne la rencontre que dans les individus. (Eugène Delacroix)
L’idée que le RAEQ envisage de faciliter des rencontres informelles locales, comme il le laisse entendre dans un sondage auprès de ses membres, me ravit. Le temps est venu de décentraliser les réunions, certes, mais aussi de diversifier les moyens d’intervention. On ne saurait se targuer d’avancement sans explorer de nouveaux moyens. Le blogue, assurément, insuffle un peu plus de vie au quotidien. N’oublions pas, cependant, ceux que Jobboom appelle les techno-nuls ou, simplement, ceux qui préfèrent l’énergie du in situ.
Entre amis, nous préférons naturellement les rencontres de visu. Même les jeunes de la i-génération me le disent. Il n’y a donc pas lieu de craindre une fracture sociale engendrée par les nouvelles technologies, car celles-ci deviennent de plus en plus efficaces à rapprocher les gens. Certaines applications pour le nouveau iPhone muni d’un GPS répondront justement à ce besoin.
Côté Web 2.0, Meetup est un service qui permet de créer un événement et d’inviter les gens de la région. C’est très socialisant, particulièrement pour contrer l’anonymat dans grandes villes. Common Craft a d’ailleurs réalisé une vidéo promotionnelle pour le compte de la compagnie. Quoique Meetup soit payant, c’est une bonne indication des choses à venir.
Puisqu’il est question de Meetup, je ne peux résister à l’envie de citer un article de BusinessWeek (How Meetup Tore up the Rule Book) sur un réaménagement organisationnel de l’entreprise que j’envie :
At Meetup, the recent changes were designed to break through layers of bureaucracy that had piled up. Last year, for example, the company established a controversial review board that, along with managers, oversaw what workers could do. Employees talked about being « metrified, » or so focused on metrics there was no room for new ideas.
[...]
On Feb. 21, Heiferman gathered the staff to sketch out the new ground rules. Employees will decide which projects get tackled first. They’ll organize themselves into teams to tackle projects. All existing work will be put on hold. One by one, people stood up and volunteered things they wanted to change. The crowd got rowdy, clapping and shouting out their ideas. The execs left and employees spent five hours deciding who would work on what.
Work patterns changed immediately. With more control, many worked harder than ever. Heiferman is shocked at how fast projects have come together.
(Image thématique : Contemporary Artists Reunion, par Marianela de la Hoz)
Par ricochet :
Un happening pour refaire le plein
Formation professionnelle et non-conférence Éducation 2.0
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Vraiment, cette fois-ci, Common Crafts se sont dépassés avec ce vidéo. Il sont vraiment bons.