Les adolescents bougent moins que les enfants
Est-ce vieillir, prendre une forme et ne plus bouger? (Jean-Claude Clari)
Le charme d’un bambin qui s’amuse réside non dans la rougeur des joues, mais dans son insouciante énergie. Cette énergie disparaît souvent dans la chrysalide de l’adolescence. Une étude longitudinale publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) indique qu’un enfant de 9 ans consacre en moyenne trois heures par jour à de l’activité physique, mais quatre fois moins à l’âge de 15 ans, soit seulement 49 minutes en semaine et 30 minutes le week-end (New York Times : As Children Grow, Activity Quickly Slows).
Au total, les garçons font plus d’exercice que les filles. Le début du secondaire semble un moment critique alors que les jeunes passent sous la barre des 60 minutes. Notons que l’absence de récréation au secondaire diminue le temps d’exercice. 30 minutes par jour, ce n’est quand même pas une bagatelle; il faut compenser par une augmentation du temps dévolu à l’éducation physique.
L’étude ne cherche pas à identifier les causes de la diminution de l’activité physique. C’est effectivement un terrain glissant. Néanmoins, j’aurais bien aimé avoir quelque indication de la part de l’inné dans cette léthargie de l’adolescence, dans la mesure où celle-ci existe réellement, ce que contestent certains psychologues, dont Robert Epstein. Peut-être témoigne-t-elle seulement d’une réaction contre une société qui les tient en laisse.
En marge de cette observation, je veux aussi signaler une nouvelle inquiétante selon laquelle « le nombre d’ordonnances de Prozac a triplé en cinq ans chez les adolescents québécois » (La Presse : Le Prozac en hausse chez les ados). Quoique le nombre de cas soit encore restreint (1,3 %), le phénomène dénote notre penchant pour les solutions faciles et l’efficacité des pharmaceutiques.
(Image thématique : Nude with Exercise Ball, Neon Mickey Mouse and Diamond Patterned Cloth, par Philip Pearlstein)
Par ricochet :
Les effets de l’exercice sur le cerveau
L’exercice physique augmente la neurogenèse
Les écoles en tant que facteur d’obésité
Un corps sain pour un esprit sain
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A propos de prozac, même sonnette d’alarme de ce côté-ci de l’Atalntique
http://florencemeichel.blogspot.com/2008/02/tais-toi-et-prends-ton-prozac.html
Going Bananas? Eat Bananas!
Les bananes contiennent du tryptophane, un type de protéine que le corps convertit en sérotonine, connue pour inciter à détendre, améliorer votre humeur et généralement, à vous sentir plus heureux ; ainsi, selon une étude récente sur les BANANAS, parmi des personnes souffrant de dépression, beaucoup se sont senties bien mieux après avoir mangé des bananes. Dans le cadre d’une recherche, 200 étudiants d’une école de Twickenham (Middlesex) ont été aidés dans leurs examens, cette année là, en mangeant des bananes au petit déjeuner, à la récré et au déjeuner : le fruit, chargé en potassium, rendait les étudiants plus alertes et stimulait leur intellect.
Par ailleurs, dans notre organisme, 95 % du neurotransmetteur, la sérotonine, est dans le système digestif, où elle dirige la digestion ; de plus, les cellules nerveuses dans le système digestif utilisent la sérotonine pour envoyer des signaux au cerveau ; elle est notre calme vivacité….
Malheureusement, la baisse de sérotonine, qui cause la dépression, est (trop) souvent compensée par les antidépresseurs, lesquels enrichissent on sait qui ; est-ce que manger une ou deux bananes par jour pourrait avoir le même effet et plutôt profiter aux producteurs agricoles ?
Durant l’année que j’ai passé chez les Zapotèques de Oaxaca, México, ceux-ci avaient toujours le sourire aux lèvres, malgré leur semaine de dur travail de 66 heures @ $2 /semaine ; chez eux, le petit déjeuner se prend avant l’aube et les bananes, en tout temps. Malgré tout, ils cultivent des tonnes de bananes ; je le sais parce que pendant une semaine, j’ai conduit, remplit et vidé un 10 tonnes d’une récolte de la bananeraie de la coopérative agricole locale, de la plantation, par la jungle, au village, pendant 66 heures, pour $2, comme tous les Indiens dans l’équipe.
C’est vrai qu’un ado aujourd’hui va avoir tendance à rester chez soi devant sa télévision entre amis plutôt que de courir dehors…
La technologie force cette situation.
Bonne continuation, David de conseil santé
ca c sure car comme l’a dit david un ado va rester chez lui devant son jeu vdo alors qu’un enfant lui il va sortir dehors avec ses petits amis pour jouer et les parents sont pour quelque chose sachant qu’un ado ne fera pas de bruit alors pour avoir la paix ils envoient leurs enfants jouer dehors
C’est vrai qu’un ado aujourd’hui va avoir tendance à rester chez soi devant sa télévision entre amis plutôt que de courir dehors…