Des types de pensée en fonction de la tâche
La raison : l’ordre dans les pensées choisies.
(Jules Renard)
Je suis constamment ébahi de l’incommensurable abîme qui sépare l’intelligence humaine du comportement animal. Il suffit d’arrêter de courir quelques instants et contempler l’immensité de nos réalisations, bonnes ou mauvaises, pour en saisir toute l’étendue. L’instrument de cette domination est principalement son cerveau, dont la complexité commence à montrer ses secrets. Il appert, au constat de tant de diversité, que la pensée ne saurait se restreindre à un seul modus operandi.
Ainsi, une étude publiée dans la revue Mind, Brain, and Education révèle que des types de pensée favorisent la résolution de certains types de problèmes, notamment en mathématiques (Blackwell Publishing : Certain Types of Thinking Are Best Suited to Certain Types of Problem-Solving). En comparant l’efficacité de trois genres d’indices, les chercheurs ont constaté que les pensées spatiale et verbale sont plus utiles dans la résolution de problèmes de géométrie que la pensée reposant sur les formes.
S’il y a effectivement différents modes de pensée, cela vient soutenir la théorie des styles d’apprentissage, une théorie que certains mettent en doute. Pour ceux qui prétendent que la pensée est une habileté innée, commune à tous, les phénomènes épigénétique peuvent expliquer les divergences causées par l’environnement.
(Image thématique : Ease of Thought, par Gil Bruvel)
Par ricochet :
Types d’apprentissage
Types d’apprentissage II
VARK : guide des styles d’apprentissage
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