Deux études relatives à l'apprentissage
Le salut est gratuit, mais l’apprentissage exigera votre existence toute entière. (Dietrich Bonhoeffer)
Quelques nouvelles concernant l’apprentissage ont capté mon attention ce matin. D’abord, cette étude qui révèle que les connections neuronales persistent au-delà de l’oubli, une caractéristique qui facilite le réapprentissage (Max Planck Society : Forgotten but not gone – how the brain takes care of things). Le résumé de l’étude présente une bonne description de la manière dont de nouvelles connaissances sont formées, une description qui s’apparente à la théorie constructiviste.
To learn something, in other words, to successfully process new information, nerve cells make new connections with each other. When faced with an unprecedented piece of information, for which no processing pathway yet exists, filigree appendages begin to grow from the activated nerve cell towards its neighbours. Whenever a special point of contact, called synapse, forms at the end of the appendage, information can be transferred from one cell to the next – and new information is learned.
Par ailleurs, des chercheurs de l’Université de Chicago arrivent à la conclusion que non seulement le sommeil contribue à l’apprentissage de tâches complexes, mais qu’il permet de récupérer des habiletés apprises, puis oubliées durant la journée (EurekAlert! : Sleep helps people learn complicated tasks; étude). Une raison de plus de rappeler aux élèves le rôle primordial du sommeil.
(Image thématique : Children Learning to Paint, par Jose Manuel Merello)
Par ricochet :
Le stress occulte la mémoire
6 qualités des connaissances mémorisées
Un élève sur dix a des problèmes de mémoire de travail
Études sur le sommeil et l’éducation
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