Étude : la violence dans les médias est facteur d'agressivité
Les médias servent d’amplificateurs de menaces. (Jacques Attali)
Les nouvelles technologies de la communication accaparent tant l’attention de nos jours que nous sommes portés à négliger les médias établis. La télévision, la radio, les revues, l’affichage ne nous bombardent pas moins de stimuli. En outre, l’art à grande échelle, comme le cinéma ou la littérature, possède des qualités médiatiques. Puisque je m’intéresse toujours au sujet, deux nouvelles ont capté mon attention ce matin.
La première fait état d’une autre étude qui établit un lien entre la violence dans les médias et l’agressivité chez les jeunes (Rutgers : Rutgers Researcher’s Study Cites Media Violence as Critical Risk Factor’ for Aggression). Contrairement aux autres recherches, celle-ci a porté sur des sujets dans leur environnement naturel plutôt qu’en laboratoire.
L’autre nouvelle m’a bien fait sourire, car il semble que l’activité qui distingue le plus les gens malheureux est le fait de regarder la télévision (New York Times : What Happy People Don’t Do). Toutefois, les chercheurs n’ont pas pu déterminer la causalité de l’un ou de l’autre, à savoir si les gens sont plus malheureux parce qu’ils écoutent la télévision, ou s’ils écoutent la télévision parce qu’ils sont plus malheureux. Peut-être cela dépend-il des individus; du temps où je possédais un téléviseur, c’était définitivement le premier.
(Image thématique : Television, par Frank Ryan)
Par ricochet :
La télévision n’affaiblit pas les résultats ; oui, mais…
Effets néfastes des médias sur les jeunes
Le Web des cons : insultes et menaces de mort
La technologie de la violence
Jeux vidéo : la violence engendre la violence
Le marketing comme cause d’intimidation chez les jeunes
Effet négatif des jeux vidéo violents sur les joueurs
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Bof toutes ces études me laissent froide et indifférente…je préférais quand tu nous parlais de ton point de vue et que tu t’impliquais…ça manque de vie tout ça !
On me permettra, j’espère, de m’occuper de mon père malade avant les caprices de certains lecteurs.