Comment pallier la procrastination
Il y a deux sortes de temps : y a le temps qui attend et le temps qui espère. (Jacques Brel)
Je parie que vous mordez comme moi à tout ce qui propose une solution à la procrastination. Le pari est gagné d’avance, vous qui lisez ces lignes. Ne soyez pas vexé; je suis moi-même un procrastinateur invétéré. Je l’avoue sans ambages, au constat de la pandémie. Il faut reconnaître, à notre décharge, que le soi-disant progrès nous enivre de tant de distractions. L’infection s’empare de nous très jeune, comme le montrent les écoliers.
Le mal naît peut-être de la place grandissante que nos sociétés font à l’abstraction. Une étude (PDF) conclût en effet que le travail perçu de manière abstraite incite davantage à la procrastination que les tâches envisagées concrètement (EurekAlert : Why we procrastinate and how to stop). Les auteurs recommandent d’ailleurs de remédier à l’envie de reporter une tâche trop cérébrale en focalisant sur les composantes plus spécifiques et terre-à-terre.
Je me raccroche souvent, par ailleurs, à ce proverbe grec selon lequel le commencement est plus que la moitié du tout.
De manière plus concrète, j’ai recours aux outils numériques qui incluent des fonctions d’alertes. Principalement, j’utilise iCal pour les événements, OmniPlan pour les projets et Zenbe pour les todo lists. La synchronisation automatique de Zenbe et iCal à mon iPhone fait en sorte que j’ai toujours ce petit ange dans ma poche pour me rappeler à l’ordre. C’est le genre de chose qui justifie amplement l’usage d’un iPod touch ou autre ordinateur de poche par les élèves dans la classe.
Mise à jour, 23 janvier 2009 | Après quelques jours seulement, je suis émerveillé de la simplicité et de l’efficacité de Things pour gérer les choses à faire, bien au-delà de ce que permet Zenbe. Things offre lui aussi la synchronisation avec le iPhone grâce à un logiciel du App Store.
Dans la même veine, certains préféreront OmniFocus.
(Image thématique : Procrastination, par Nick Walker)
Par ricochet :
9 raisons qui nous retiennent d’agir
Étude: la procrastination cause moins d’erreurs
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