YouTube et le multimédia
Le spectacle n’est pas un ensemble d’images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images. (Guy Debord)
La vidéo est partout. Les ordinateurs, les panneaux publicitaires et les mobiles s’animent. La presse écrite a compris que son jumeau virtuel ne saurait s’en passer. De fait, la vidéo constitue à ce jour la forme de communication qui reproduit le plus réalistement le monde tel que nous le percevons. Seule la technicité en a ralenti le développement populaire, au profit des autres moyens de communication. Cette difficulté, pendant les millénaires où elle relevait de l’impossible, a certes contribué à l’essor de l’écriture.
Guidés par l’instinct, les jeunes réagissent spontanément à la réalité. Comme les adultes, ils succombent à l’attrait de la vidéo. Sans l’habitude du texte, toutefois, ils s’y abandonnent naturellement. Or, si les récentes générations se réfugiaient dans le cinéma et la télévision, la toile met désormais chaque internaute aux commandes de l’écran.
Alertés par les médias qui ont amplement diffusé les frasques des jeunes armés de caméras vidéo, les parents et les écoles ont crié haro sur YouTube. Certaines écoles interdisent encore YouTube, et pas seulement pour la congestion de la bande passante. Pour un point de vue plus contemporain, la Fédération ces comités de parents du Québec (FCPQ) m’a invité à animer un atelier lors de son congrès annuel (PDF).
Le message que je souhaitais transmettre aux parents comptait quelques points importants, notamment que…
- Le multimédia est naturellement adapté au cerveau.
- L’image et le texte, plutôt que s’opposer, se complètent en fonction des besoins.
- Les nouvelles technologies et le multimédia constituent de nouvelles compétences.
- L’école ne suffit plus à assurer l’éducation; l’ordinateur s’avère un outil d’apprentissage personnel indispensable.
On accédera au support visuel de ma présentation en cliquant sur l’image ci-dessous :
Évidemment, les questions éducationnelles entourant les nouvelles technologies de la communication dépassent largement le multimédia. Mario Asselin en a abordé une autre facette lors de ce même congrès (Mario tout de go : Le défi d’encadrer ses enfants au contact des TIC… Jusqu’où faut-il aller?). Par ailleurs, je remercie Félix G. Genest, que je retrouvais avec plaisir, et Isabelle Lopez, que je découvrais avec ravissement, de leur aimable participation.
On m’a demandé pourquoi une présentation Prezi. On trouvera quelques éléments de réponse à même la présentation, là où je fais allusion à la difficulté de maintenir l’attention. L’idée de donner une conférence de 75 minutes ne me souriait guère, d’autant plus que l’unidirectionnalisme me rebute. Il fallait donc trouver un moyen de capter leur attention tout en naviguant aisément parmi les nombreuses vidéo et pages internet. Je n’ai pas été déçu.
Anticipant une réaction des parents à l’anticonformisme du propos, j’ai été surpris par l’appui de leurs questions et commentaires, tout comme la chaleur des applaudissements. J’en suis quitte pour un revirement d’opinion, à savoir qu’ils en savent plus que la majorité des enseignants sur le plan de la culture numérique.
À ces enseignants donc qui se complaisent dans les vieilles méthodes, je termine par ce pied de nez YouTube :
(Image thématique : Visual Studies V, par Katharina Sieverding)
Par ricochet :
La création multimédia : une compétence ?
En apprentissage, l’émotion l’emporte sur la raison
Les enfants pensent en images, les profs en mots
L’avenir des moteurs de recherche : le multimédia
Le multimédia pour accroître l’apprentissage
Apprendre avec la vidéo
YouTube : fonctions d’annotation et d’hyperliens
Apture : truffer un texte d’éléments multimédia
Le tableau périodique en vidéoclips
Présentation sur la littératie numérique
La littératie est multimédia
De la génération du numérique et du livre
YouTube comme moteur de recherche
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Toujours aussi intéressant, M. Guité. Chaque fois que je vous lis, je mesure la distance qui sépare les possibilités qu’offre le multimédia en enseignement et la réalité. Des années-lumière ! Si nous pouvions tous bénéficier d’une seule parcelle de votre influence et de quelques moyens qui favoriseraient l’utilisation des technologies que vous nous présentez, la question de la démotivation scolaire de nos jeunes ne se poserait pas, du moins certainement pas de façon aussi alarmante.
D’autre part, je constate avec plaisir que les parents ont réagi favorablement à votre présentation. Ce ne peut être que positif quant à l’évolution des approches pédagogiques. Après tout, ce sont eux, en bonne partie, qui finiront bien par faire bouger les choses.
Merci pour tout. Pour ces infos, la cohérence et la pertinence du propos, je vous dis bravo aussi !
J’aimerais remercier Marielle pour ses bons mots, ce sont des commentaires comme le sien qui font que des gens indispensables comme François continueront d’illuminer tout le monde! Comme un canal radio sur lequel tout le monde se branche pour se réveiller et évoluer…
J’aimerais, François, que tu relises les mots de Marielle en te disant que cent mille personnes pensent la même chose! (Fais-le vraiment s’il te plaît!)
Voilà maintenant mon commentaire, puisque j’ose, pour une fois ou presque, écrire sur ton blogue (dont les billets quotidiens me manquent, je t’avoue!)…
Je crois que la véritable culture, en résumé, c’est tout ce que l’on n’a pas appris… c’est pourquoi les jeunes sont si fervents des TIC…
Je regarde mon fils, on ne le reconnaît plus, il est toujours sur Facebook, il demande des i-Pod et des cartes i-Tunes en cadeau, il passe des heures (et parfois très tard!) (et avec notre permission…) avec sa nouvelle copine (adorable) sur des réseaux sociaux… Il semble très heureux! Il aime chercher l’information et l’obtenir sur le bout des doigts… Est-il très critique face à tout cela? Je crois…
À l’inverse, il passe plus de temps avec ses cousines et cousins (des deux familles!) en deux jours (deux ans à l’époque!), à discuter et à prévoir les prochaines fêtes de famille, à parler de ses histoires, de ses idéaux, et à devenir habileté à être en réseau, à partager ses représentations et ses façons de voir les choses… Et que dire des réponses réciproques…
Mais encore? Que lui ai-je appris comme parent? Suis-je en sécurité quant aux valeurs que je lui ai transmises? Au risque d’être naïve, je crois que oui… et de toute façon, avons-nous vraiment le contrôle là-dessus? Comme parent, j’ai confiance en toutes les valeurs que je lui ai transmises, un environnement sain (sans aucune censure ou presque!), un sens critique et un regard introspectif sur lui-même que certes mes parents (sauf tout le respect que je leur dois!) n’ont pas su me transmettre à partir de leurs points de repère de l’époque (1924-1928)…
Notre fils est tellement différent de nous, il discute tous les jours avec ses parents, il a des permissions, il a notre entière confiance, mais une confiance à la hauteur des corvées qu’il fait dans la maison, il est poli, demande à sortir de table et surtout, il a vu 300 films par année depuis qu’il a 4 ans (pas de TV ici alors…). Nous lui avons toujours montré à être une personne ouverte, drôle, positive, apte à régler les conflits et à prendre des initiatives…
Mais comme société, quelle véritable emprise avons-nous sur les jeunes et leur rapport avec le multimédia, voire même leur rapport à l’argent ou à la sexualité? Ne sommes-nous pas plutôt dépassés? Rassurez-vous, si les jeunes nous dépassent, ce n’est que bon signe. Reste à espérer qu’ils sauront trouver dans les valeurs qu’on leur a transmises des découvertes payantes qu’ils auront envie de retransmettre. Et cela se produit…. parce que les jeunes sont plus allumés, plus intelligents, plus débrouillards que jamais…
Même si nous devons sans cesse éduquer nos enfants, je crois qu’ils nous étonneront un jour….
Je ne sais trop comment vous remercier de tant de fleurs, Marielle et Andrée. Vous me faites rougir. Heureusement, je n’y suis pas allergique
Ton commentaire, Marielle, me fait prendre conscience de l’incohérence d’un système qui dit encourager l’innovation, mais qui n’ose pas nous en donner les outils. Il y a pourtant une quantité de professeurs qui feraient des choses éblouissantes si seulement on voulait les encourager en ce sens.
Quant à toi, Andrée, il faudra bien que je te gronde la prochaine fois qu’on se croise, car je constate l’ampleur de tout ce dont tu nous prives en retenant tes commentaires. Je retiens, entre autres : « la véritable culture, en résumé, c’est tout ce que l’on n’a pas appris » et « Même si nous devons sans cesse éduquer nos enfants, je crois qu’ils nous étonneront un jour ». Je dirais même que le propre de l’éducation, c’est de faire en sorte que les enfants ne nous ressemblent pas, car la finalité est qu’ils soient mieux que nous. Dans un contexte d’accélération du progrès, il est même impératif qu’ils ne fassent pas comme nous.
La confiance et l’amour des parents ne sont-ils pas deux ingrédients magiques pour des apprentissages durables? Malheureusement, ils font défaut dans plusieurs familles. Tragiquement, ils sont absents de la plupart des classes.
Oups, je ne m’étais pas relue… j’ai fait au moins deux fautes!!!! Haaaaaaaaa! Ça te fera deux raisons de me gronder!
Les fautes et coquilles sont souvent un gage d’engagement, de passion et d’emportement. J’aime bien cette spontanéité, tout indiquée pour un commentaire à chaud.
Mais comme tu sembles soucieuse de la langue, je les ai fait disparaître
« Je dirais même que le propre de l’éducation, c’est de faire en sorte que les enfants ne nous ressemblent pas, car la finalité est qu’ils soient mieux que nous. Dans un contexte d’accélération du progrès, il est même impératif qu’ils ne fassent pas comme nous. »
Je m’étonne, François, que tu préconises des solutions si « fermées ».
Dans le cas d’un père parfait, si, si modestement, je l’avoue… :
* ma fille peut-elle espérer être meilleure que moi ?
* pourquoi ma fille ne me ressemblerait-elle pas ?
* pourquoi devrait-elle faire différent de moi ?
Ainsi que je l’ai souligné dans un récent billet, il me semble que nous, parents, pourrions nous contenter (beurk, un vilain mot plein de suffisance !) de conforter nos enfants en distillant les indices nécessaires afin qu’ils identifient si oui ou non ils sont sur la bonne voie, c’est-à-dire, la leur, quelqu’elle soit !
Pour Andrée, je voudrais partager une richesse de la culture asiatique: comme tu sais, leurs idées sont exprimées en pictogramme, et le même est utilisé pour erreur et pour opportunité. J’adore ça et je m’en sers pour féliciter mes élèves quand ils font une erreur d’orthographe. Voilà une occasion d’apprendre, leur dis-je . J’ai d’ailleurs banni le mot faute de mon vocabulaire, et les encourage à risquer
Pour Gaël, une belle pensée indienne, cette fois: »Nous ne donnons véritablement que deux choses à nos enfants, des racines et des ailes ».
Pour François, merci d’avoir le courage de soulever l’absence de confiance et d’amour dans nos classes. Le manque d’encouragements, aussi. Puissions-nous n’élever la voix… que pour encourager !
Je me rends à ton point de vue, Gaël. L’emploi de « finalité » est une erreur de ma part. Le mot est trop fort, et tu as raison de souligner qu’il n’appartient qu’à l’individu en tant qu’entité. J’aurais dû utiliser, plutôt, un mot tel que « souhait », « désir » ou « intention ».
Le phénomène que je voulais mettre en évidence concerne le mobile affectif plus ou moins conscient qui amène un parent à espérer le meilleur pour son enfant. Ainsi, la volonté de laisser notre enfant s’épanouir naturellement peut s’avérer un choix parental à cette fin de dépassement.
@Marielle : « Puissions-nous n’élever la voix… que pour encourager! » Comme c’est joliment dit.
Et puisqu’on y est, quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi les commissions scolaires et les parents dépenseront dans la prochaine année plus d’argent en matériel périssable (lire manuels scolaires et cahiers d’exercices ) qu’il n’en faut pour équiper toutes les classes du primaire de TBI ? Ces manuels seront désuets dès leur sortie des imprimeries et ces dépenses seront réccurentes, à n’en pas douter.
Quelqu’un pourrait me dire pourquoi on favorise l’enseignement en lien avec l’actualité, dans les mots, mais que très peu d’enseignants connaissent ou utilisent Scoop (site à visiter ABSOLUMENT, chez Demarque) …
Je sais. Nous n’en sommes pas à une contradiction près. Par exemple, même les écoles les plus vertes utilisent beaucoup trop de papier. Si au moins nos élèves faisaient des apprentissages significatifs dans ces manuels et cahiers. Mais nous savons que le transfert de ces apprentissages ne se fait que très peu dans les autres contextes. On n’a qu’à penser au peu de cas que font nos étudiants de la langue lorsqu’ils sont à faire un travail dans une autre matière que le français, par exemple.
Les recherches qui concernent le processus d’apprentissage considèrent pourtant le transfert comme étant un élément problématique qu’il faudrait considérer davantage dans nos pratiques.
Il y a du sable dans l’engrenage, on dirait…
Une partie de la réponse aux deux premières questions concerne l’argent. L’achat des TBI n’entre pas dans le même poste budgétaire que les manuels scolaires, du moins au secondaire. C’est aussi bête que ça. Je le sais pour m’être fait refuser l’achat d’un projecteur multimédia au lieu de cahiers d’exercices. J’ai ouï dire que les éditeurs scolaires exercent un lobby pour favoriser l’achat de manuels scolaires.
Quant à Scoop, il s’agit d’un service payant, et l’on sait comme les écoles comptent leurs sous. Dans le cas des manuels, ce sont les parents qui payent, c’est différent. Peu importe le bien-fondé.
Il y a plus que cela, évidemment, mais ce sont quelques éléments de réponse.
Primo, je ne parlais pas ici des cahiers d’exercices payés par les parents, mais bien des manuels scolaires prêtés aux élèves pour l’année.
Secundo, encore aujourd’hui, nous avons une fois de plus raison de geindre quand on lit ce qui suit:
Commissions scolaires
Des dépenses surprenantes
Sébastien Ménard
24/06/2009 06h15
La commission scolaire des Grandes-Seigneuries, à La Prairie, a acheté 3 000 boules de Noël ornées de son logo. Coût: 12 000$.
Le Journal
26 000 $ pour une réception, 12 000 $ pour des boules de Noël et 3 000 $ pour produire une chanson… Le 10e anniversaire des commissions scolaires linguistiques a été célébré à toutes les sauces, cette année, en utilisant les fonds publics pour des dépenses qui n’ont absolument rien à voir avec l’éducation.
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Les critiques sont vives
Des documents obtenus par Le Journal auprès d’une cinquantaine de commissions scolaires révèlent qu’au moins 12 d’entre elles ont utilisé l’argent des contribuables dans différents projets visant à «souligner» leur dixième anniversaire, au cours de l’année qui s’est terminée hier.
Cela a fait 10 ans que les 153 commissions scolaires confessionnelles ont été remplacées par 69 commissions scolaires linguistiques, au Québec.
Les 12 organismes qui ont fêté cet événement ont déclaré avoir effectué des dépenses d’environ 85 000 $.
Objets à leur effigie
Ces sommes ont parfois servi à la tenue de réceptions, mais elles ont surtout été utilisées pour acheter des objets à l’effigie des commissions scolaires, qui les ont ensuite redistribués à leurs employés.
À ce chapitre, la CS des Grandes-Seigneuries, sur la Rive-Sud, sur-passe toutes les autres. L’organisme a dépensé pas moins de 12 000 $ pour acheter 3 000 boules de Noël ornées de son logo.
C’est cependant la CS de la Capitale, à Québec, qui a déclaré les dépenses les plus importantes. En un seul aprèsmidi, au début de l’année 2008-2009, l’organisme a dépensé 26 315 $ afin d’éponger «l’excédent des coûts» de ses «célébrations du 10e anniversaire.»
Les 5 200 employés de la Commission scolaire avaient alors été accueillis sous un chapiteau, avec un repas, un cocktail et de l’animation.
Une chanson avait même été produite pour l’occasion, au coût de 3 283 $.
La facture de cette demi-journée aurait pu être encore plus salée, n’eut été des 38 947 $ de commandites qui avaient été amassés pour défrayer une partie des coûts qui totalisaient 65 262 $.
La majorité des commissions scolaires n’ont cependant rien fait pour souligner ce 10e anniversaire.
À la CS de Montréal – la plus importante au Québec -, «on ne jugeait pas nécessaire» de fêter cet événement, indique le porte-parole, Alain Perron.
La présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard, reconnaît d’ailleurs que rien n’a été fait pour célébrer cet anniversaire dans son propre secteur, au Lac-Saint-Jean.
«Les commissions scolaires sont des gouvernementaux locaux. Ce sont elles les meilleures pour décider ce qu’elles doivent faire», estime-t-elle.
Avec la collaboration de Serge Laplante, recherchiste à l’Assemblée nationale.
Tu vois des solutions, toi ?
Coudonc, François, j’entends parler de toi par certaines des enseignantes de l’équipe de Math et Mots, et de plus, je te voue une sincère admiration Tu accepterais qu’on fasse connaissance, quelque part cet été ?
Les commissions scolaires manquent totalement d’imagination et d’éthique. Le principal objectif, le plus souvent, est de souligner le travail du personnel, principalement les enseignants, en croyant ainsi leur témoigner de la reconnaissance, eux qui en ont si peu. Ce moyen, toutefois est dépassé et ne fait rien pour augmenter la satisfaction des enseignants, sans compter, comme tu le dénonces, le mal fondé de dépenses et d’énergies qui servent nullement les élèves.
Que des gens de Math et Mots s’intéressent à mes élucubrations, j’en suis le premier étonné, moi qui suis nul en maths. Ce qui ne veut pas dire, par ailleurs, que je suis assez bête pour refuser une invitatiion de qui s’intéresse à l’éducation. Je vous reviens par le biais du courier électronique.
Il faudrait me googler, François… Malgré ce que tu en dis, tu es possiblement le plus fort en math de nous deux
Excellent, François. Moi qui offre environ entre 60 et 90 diapos par heures de cours, je serais donc dans la bonne voie. il me reste à intégrer la bidirectionalité
En passant, si tu veux pointer vers une vidéo sur Youtube et la faire commencer à un minutage précis, ajoute à la fin du url #t=XmYs où X égale la minute et Y les secondes.
Par exemple: http://www.youtube.com/watch?v=a45dXztokZM#t=2m45s fait commencer le vidéo a45dXztokZM à 2 minutes 45 secondes
#t=0m30s fait commencer la vidéo à 30 secondes
Les possibilités du numérique me fascinent sans cesse, tout comme l’expertise des lecteurs. Merci de ce détail technique, Martin. J’en ferai certainement bon usage à l’avenir, à commencer par les ajustements à ma présentation, dès que j’aurai un moment.
en tout cas, joli article! :p tout s’élargit à une vitesse folle à l’heure actuelle
Effectivement, et le multimédia nous montre chaque jour de nouvelles techniques parfaitement adaptées à l’enseignement et au développement de soi.
Un tel partage de l’information aurait été inimaginable il y a 50 ans, je pense.
Pour les anglophones, voici un pdf de la conférence internationale du multimédia, sur l’influence du multimédia sur l’apprentissage. Assez intéréssant tout de même.
http://portal.acm.org/citation.cfm?id=192593.192685
Je ne sais pas s’il y a une traduction.
Le champ de l’animation s’est emparé des outils multimédia et de leur technologie pour ouvrir des voies nouvelles de coopérations et d’échanges entre les jeunes, mais aussi entre les générations. Des projets de toute nature émergent et mettent en valeur le potentiel de créativité des individus, seuls ou avec d’autres. De nouvelles perspectives de développement naissent au fur et à mesure que la technologie elles-mêmes évoluent.
A l’intérieur des quartiers désignés comme prioritaires pour les opérateurs de la politique de la ville, des projets apparaissent qui donnent une dimension concrète et valorisante des capacités d’initiatives de leurs habitants. Le lien social prend une forme encore insoupçonnable il y a 4 ou 5 ans … Avec l’arrivée du web 2.0 et des réseaux sociaux en ligne, le contenu des liens entre habitants, jeunes, familles, institutions… peut-il prendre de nouvelles formes ?
Vous avez raison. Tous ces modes de communication sont utiles pour communiquer avec la jeunesse. Il faut reconnaître, cependant, que la multiplicité des moyens rend leur maîtrise plus difficile, tant pour l’émetteur que le récepteur.