Un portfolio de vie
L’idée d’un portfolio de vie m’avait déjà séduit. Il s’agit simplement d’étendre le portfolio d’apprentissage, somme toute artificiel, au niveau de l’existentialisme et de l’individualisme. Ne sous-estimons pas l’impact sur le devenir d’un être d’une référence perpétuelle à son passé. Ellen R. Cohn et Bernard J. Hibbitts élaborent sur le sujet dans Beyond the electronic Portfolio: A Lifetime Personal Web Space. …
Voici quelques passages pour appuyer l’élargissement du portfolio scolaire :
• Of even greater concern, as the culture of the e-portfolio proliferates, it will contribute to an ossification of the current prefabricated, one-size-fits-most e-portfolio model. Institutions and commercial entities that bind their energies and resources to current e-portfolio constructs may be slower to develop and embrace a yet to be developed transformative educational paradigm that more completely integrates education across the lifespan.
• The LPWS [Lifetime Personal Web Space] will thus be organized more like our brains than our file cabinets.
• The LPWS construct will enable users to preserve more knowledge over time and to forge richer connections between their academic and work endeavors.
• A fully developed LPWS paradigm will require integration between multiple systems (educational, social, business, and government).
• [...] an individualized Web space that can simultaneously function as a vade mecum, a paidogogos, a “guide on the side,” a life-long storage space that retains work products and their seminal versions, and a virtual exhibit of one’s evolving work.
L’idée d’un portfolio virtuel, contenant des archives textuelles, audio, vidéo — et qui sait ce que l’avenir nous réserve — vaut mieux, à tout prendre, qu’une pierre tombale.
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