Maître de son espace virtuel
L’idée d’un espace virtuel d’apprentissage gagne en popularité. N. Lowell suggère que chaque élève possède son propre espace de serveur. Éventuellement, il faudra aller plus loin. …
Il suffit de bien peu de clairvoyance pour entrevoir que les apprentissages de l’avenir, dans une large mesure, seront à la fois complexes et continus. Quiconque n’aura pas acquis une diversité de méthodes efficaces, dont les TIC devront nécessairement faire partie, sera grandement handicapé. L’accroissement exponentiel des connaissances nécessite une sélection plus éclairée des savoirs et des savoir-faire essentiels dispensés dans les écoles. Les notions de persistance et d’intégration des apprentissages, auxquelles Lowell fait allusion, sont des critères à retenir dans l’élaboration de ces choix.
Puisqu’il incombe à l’école d’aujourd’hui de doter les élèves des outils qui leur permettront d’optimiser les apprentissages de demain, j’acquiesce à la proposition de Lowell. Selon ce dernier, l’investissement est minime : Several hosting companies offer apache/PHP/mysql platforms with over a gigabite of space for less than $10/month. La facture serait moins élevée si l’hébergement se fait sur les serveurs de la commission scolaire jusqu’au moment de la graduation.
La technologie progresse trop rapidement pour qu’on ne montre pas aux élèves à gérer leur propre serveur. Ainsi, chacun contrôlera comme il l’entend un espace de travail virtuel et d’organisation des savoirs. Pour la vie. Et n’est-ce pas la meilleure façon de préserver les données personnelles dans leur totalité ? Et de s’assurer qu’elles restent inaccessibles à qui voudrait en faire un usage illicite. Or, ces données seront de plus en plus convoitées.
Comme le dit si bien Lowell, any faculty member who cannot cope with template server spaces is going to be woefully behind the curve. This is a skill that is as important as being able to type or use the telephone.
Par ricochet :
Un portfolio de vie
Galerie existentielle
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La poursuite de cette réflexion et la concrétisation de ses implications ne fait-elle pas un peu partie des responsabilités collectives auxquelles faisait référence Stéphane dans ses voeux pour 2005?
http://carnets.ixmedia.com/stephane/archives/007186.html
Je le pense.
«La facture serait moins élevée si l’hébergement se fait sur les serveurs de la commission scolaire jusqu’au moment de la graduation.
La technologie progresse trop rapidement pour qu’on ne montre pas aux élèves à gérer leur propre serveur. Ainsi, chacun contrôlera comme il l’entend un espace de travail virtuel et d’organisation des savoirs. Pour la vie.»
Entièrement d’accord avec cette idée. Là, les élèves seraient vraiment «en voiture». Ce serait un beau projet pour l’an 2005 : que des «fournisseurs scolaires» Grics, Coba, serveurs des CS, peut-être les RÉCIT, etc.) offrent des espaces LAMP gratuitement aux élèves. Me semble que si le MEQ avait un peu de vision, il pourrait rapidement monter ce genre de service à la population étudiante de la province.