Ségrégation garçons-filles à l'école : effet négligeable
Une nouvelle meta-analyse d’études internationales conclut que la séparation des garçons et des filles à l’école a très peu d’incidence sur la réussite scolaire (BBC : Single-sex schooling irrevelant’). Les aptitudes des élèves et leur environnement social demeurent les facteurs les plus déterminants de la performance scolaire. Par ailleurs, les chercheurs font allusion à l’effet Hawthorne, un phénomène que je ne connaissais pas et qui serait une sorte d’effet placebo. Toutefois, il semble que cet effet Hawthorne soit controversé, voire non fondé.
Par ricochet :
L’éducation pénalise les garçons
L’école est-elle trop féminine pour les garçons ?
Vous pouvez suivre les commentaires en réponse à ce billet avec le RSS 2.0 Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback.
Bonjour,
Votre affirmation voulant que « l’effet Hawthorne soit controversé, voire non fondé » est fausse. L’effet Hawthorne est bien réel en recherche et constitue un biais à la validité interne. Cet effet tend à observer, chez les participants à une recherche, des résultats exagérément positifs ou négatifs, car conscients de participer à une recherche et d’être l’objet d’une attention spéciale, les participants modifient leurs réponses. Le portrait dépeint est donc différent de celui qui aurait prévalu dans la réalité.
Vous trouverez plusieurs rubriques sur Internet pour vous familiariser à l’effet Hawthorne.
Merci
Julie Santerre
En fait, mon affirmation est vraie dans la mesure où l’effet est controversé, ce qu’on ne saurait nier à en juger par la page Wikipédia à laquelle je réfère dans le corps du billet. J’ai ajouté la précision uniquement par souci d’intégrité. Du coup, je ne porte pas de jugement sur la validité de la théorie, ce qui dépasse mes compétences.
Merci néanmoins de ces précisions sur l’acceptation de l’effet Hawthorne. Cela renforce l’opinion que j’en avais.