La question à savoir qui, des parents ou du professeur, connaît le mieux un enfant peut sembler farfelue, considérant le lien privilégié qui unit parents et enfants. Mais elle devient importante quand l’élève est en difficulté et qu’il s’agit de lui venir en aide. En prenant pour acquis que ni l’un ni l’autre n’a une parfaite connaissance de l’enfant, les deux partis ont intérêt à unir leurs observations pour se faire une idée plus juste de celui qui fait l’objet de tant d’attention. Si les parents possèdent une meilleure compréhension du vécu et de la personnalité d’un enfant, quoique cette perception soit souvent biaisée, les enseignants sont plus aptes à porter un jugement objectif et comparatif par rapport aux jeunes de son âge. Effectivement, des chercheurs de l’Université de la Virginie sont arrivés à la conclusion que les parents réussissent mieux à déterminer l’état affectif de leurs enfants, tandis que les professeurs sont meilleurs juges des comportements déviants (EurekAlert! : Who knows their children best, teachers our parents?).
Par ricochet :
L’école du repas familial
Pauvres parents
Communiquer pour améliorer les rapports avec les parents
«Enseigner, c’est l’art du possible» (Mario tout de go)