Relief...contre la planéité

Les enseignants demeurent au 5e rang des professions en qui la population a le plus confiance (Globe and Mail : Who do you trust?). La firme Léger Marketing a rendu public le sondage annuel du Baromètre des professions (PDF), dans lequel les enseignants s’attirent la confiance de 88 % de la population à travers le pays, après les pompiers, les infirmiers/infirmières, les fermiers et les médecins (voir le tableau ci-dessous). La cote des enseignants est encore plus élevée au Québec, avec un taux de confiance de 91 %, malgré qu’elle ait perdu 2 points depuis l’année dernière (résultat sans doute du récent conflit de travail).

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Drôle d’appellation que celle des élèves en difficulté. Car je croyais que c’était le propre de l’apprentissage que de surmonter les difficultés. Quel élève n’éprouve pas des difficultés dans son parcours scolaire, et quel professionnel ne compose pas quotidiennement avec des difficultés ? Bon… j’ironise, car il existe effectivement des élèves qui éprouvent de sérieuses difficultés d’apprentissage à un moment ou un autre. Néanmoins, les normes ont une façon lapidaire de catégoriser les élèves. Au Québec, 6 % des élèves en difficulté sont affectés à une école spéciale, 30 % fréquentent une classe spéciale dans une école de quartier et 64 % sont intégrés dans les classes (La Presse : Services aux élèves en difficulté : Un système coûteux et très peu efficace).

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Je n’aime pas lire à l’écran. Je préfère cent fois mieux le papier. La lumière électronique projette une énergie qui sape ma concentration. Et c’est sans compter toutes les gogosses qui polluent la page, comme les animations et la pub. Depuis le temps, et considérant les heures que je passe devant un écran, la cause n’est certainement pas un manque d’adaptation aux nouvelles technologies. Ce qui me porte à croire que l’effet doit être sensiblement le même sur les enfants. De plus, je me méfie de l’engouement aveugle pour les logiciels d’apprentissage.

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Selon le Lisbon Council, les pays d’Asie dament le pion à l’Europe en termes d’éducation et d’habiletés (BBC : Europe’s skills fall behind Asia). Le rapport, intitulé The economics of knowledge: Why education is key to Europe’s success (PDF), est particulièrement critique à l’endroit de la France et de l’Allemagne, où l’accès aux universités est dépassé dans bien des pays.

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L’autonomie stimule l’innovation. Considérant la lourdeur bureaucratique du système scolaire québécois, la décentralisation est vitale à un environnement éducatif vivant, en symbiose avec la communauté. C’est pourquoi l’abolition des commissions scolaires est l’un de mes dadas. Or, récemment, j’ai été ravi de constater que d’autres que moi partagent cette idée.

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En plus du podcasting et du vodcasting, il y aussi le photocasting. Dans la veine des services multimédia en ligne, BubbleShare offre l’hébergement gratuit et des outils pour créer un album photo accompagné d’une bande audio. L’attrait pédagogique des photocasts, hormis le fait qu’ils constituent une merveilleuse solution de rechange aux présentations PowerPoint, est évident dans le contexte d’un cours de langue seconde ou étrangère. En outre, BubbleShare représente un moyen de communication attrayant pour plusieurs types de projet.

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Je m’étonne de voir qu’il y a encore des élèves du secondaire qui utilisent des cartons pour afficher de l’information durant une présentation en classe. Ils doivent plutôt apprendre à utiliser un projecteur pour ce genre de communication. Je ne suis pas un grand amateur de PowerPoint, mais c’est plus efficace que des affiches pour présenter du texte à une assistance. Thumbstacks offre un outil fort simple qui permet de réaliser des diaporamas en ligne, sans les fioritures qui alourdissent généralement les présentations des élèves.

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Dans un discours aux militants de son parti, le premier ministre Charest a dit qu’il entend « favoriser le financement de l’éducation notamment grâce à des partenariats public-privé » (La Presse : Charest voit la vie en rose). La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement reconnaît l’insuffisance du financement en éducation et qu’il envisage des solutions. Mais le financement grâce à des partenariats publics-privés ? Un instant.

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Le cours le plus populaire à Harvard cette année porte sur la ‘psychologie positive’, ou l’art d’être heureux (The Boston Globe : Harvard’s crowded course to happiness). Quelques vidéos du cours de Tal Ben-Shahar sont d’ailleurs accessibles en ligne. Cela reflète certainement un courant social qui s’oppose au pressoir qu’est devenu notre mode de vie. Avec le déclin de la religion, l’industrie (dans son sens large) et le matérialisme ont pris des proportions philosophiques, voire spirituelles.

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De tout ce que j’ai entrepris dans la vie, la chose la plus difficile est certainement d’être un père. Dans un monde dénaturé, l’amour ne procure pas toutes les réponses. Et il s’agit d’un besoin trop tardif et complexe pour intéresser l’école. Curieux, tout de même, qu’on ne m’y ait jamais préparé autrement que par l’exemple de mes parents. Le sort, heureusement, m’a comblé. Du coup, je n’ose pas imaginer ce que j’aurais fait si mes parents m’avaient négligé, abandonné ou violenté. Il y a les bouquins, bien sûr ; mais comment savoir lesquels choisir ?

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