Archives de l'auteur : François Guité

Qu'est-ce qui fait tant courir les profs ?

Pendant que j’accompagnais mon père à l’hôpital, et tandis que nous attendions longuement aux abords d’un poste d’accueil, celui-ci était fasciné par la célérité du personnel hospitalier. Le pas rapide avec lequel médecins, infirmiers et infirmières, techniciens et techniciennes filent dans les corridors a effectivement de quoi étonner quelqu’un de sa génération. Je lui faisais alors remarquer qu’on retrouvait le même comportement dans les écoles. Le phénomène, je crois, est symptomatique de l’appauvrissement des services sociaux. La pénurie de ressources matérielles et humaines oblige à redoubler d’effort.

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Courriel vocal


Le courrier électronique, c’est bien connu, n’est pas un moyen de communication qui fait grand état des règles d’écriture. On y écrit souvent comme on parle. Éventuellement, je crois que l’enregistrement audio sera intégré aux applications de courrier électronique. D’ici-là, Springdoo offre gratuitement un service de messagerie vocale. Naturellement, je ne serais pas surpris de voir les jeunes adopter cette technologie, alors qu’elle sera dénoncée par plusieurs éducateurs. Dans de nombreuses situations, cependant, il y a des avantages à recourir à l’expression orale plutôt qu’à l’écrit. Entre autres, cela est plus rapide et permet le multitasking lors de tâches qui demandent peu de concentration.

Par ricochet :

Le texte vs le multimédia

Un logiciel courriel du tonnerre (Ytsejamer)

Les idées les plus subversives

Les plus grands esprits ont souvent de ces idées que leur caractère subversif maintient dans l’ombre. La Fondation Edge a demandé aux grands penseurs de notre époque de dévoiler leur idée la plus dangereuse. Plus d’une centaine de scientifiques, chercheurs et écrivains ont répondu à l’appel. Leurs idées sont présentées dans les pages du World Question Center (source : elearnspace). Une lecture stimulante que je me promets de savourer les unes après les autres.

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La cruauté envers les animaux d'élevage


La cruauté dont sont victimes certains animaux d’élevage est seulement l’une des raisons pour lesquelles je suis végétarien. À titre d’exemple, voyez le documentaire Meat.org, tourné par la PETA, qui illustre abominablement le traitement qui est fait parfois aux animaux destinés à l’abattoir (avertissement : certaines scènes ne sont pas pour les coeurs sensibles). Si la violence graphique vous répugne, mais que le sujet de l’alimentation ou de l’élevage vous intéresse, je recommande la lecture de Fast Food Nation, d’Eric Schlosser. (Source : Alec Couros).

Synthèse des théories d'apprentissage

J’identifiais récemment, comme une des causes possibles de l’absence des enseignants de l’univers des blogues, leur insécurité au regard des fondements théoriques de l’apprentissage. Or, voici que l’ineffable Kathy Sierra présente un billet dans lequel elle résume les principes d’apprentissage qui la guide, dans le style et l’imagerie qui la caractérisent (Creating Passionate Users : Crash course in learning theory). Même si quelques principes sont empruntés au domaine du marketing et du jeu, et en surprendront certains, ils n’en demeurent pas moins valables.

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Pourquoi les enfants aiment tant le fantastique

Pour faire suite au dernier billet sur l’enseignement des sciences, je tombe aujourd’hui sur un article intéressant d’Alison Gopnik, professeure de psychologie à Berkeley et auteure de The Scientist in the Crib: What early learning tells us about the mind, qui défend la thèse selon laquelle l’engouement des enfants pour le fantastique n’est pas tant causée par le désir de fuir la réalité comme un penchant naturel pour la découverte, à l’instar des scientifiques.

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Variations pédagogiques pour les sciences

Curieusement, les sciences pures sont en difficulté dans nos écoles (Le Devoir : Les jeunes Canadiens sont recalés en sciences). Le phénomène semble avoir gagné plusieurs pays occidentaux, notamment les États-Unis (Stateline : Study flunks state science standards ; Yale Daily News : U.S. must put science education on map) et la Grande-Bretagne (BBC : A-level science slump ‘must end’). L’automne dernier, l’OCDE tenait un Forum mondial de la science sur la désaffection des jeunes pour les les études scientifiques (site web) qui concluait que « Les gouvernements de l’OCDE doivent prendre des mesures concrètes pour rendre les études scientifiques et technologiques plus attractives. »

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Les meilleures applications du Web 2.0

De plus en plus, le Web tend au partage, à la collaboration et aux communautés, ce qui augure fort bien pour le milieu de l’éducation. Les nouvelles applications en ligne développées dans la perspective du Web 2.0, notamment celles programmées avec Ajax, devraient encore étendre et resserrer le maillage à en juger par les meilleures applications du Web 2.0 pour l’année 2005, compilées par Dion Hinchcliffe (source : Stephen Downes). Plusieurs des services en ligne méritent considération par les éducateurs, non seulement pour leurs propriétés de collaboration, mais pour leur gratuité (du moins pour l’instant).

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Le fossé technologique entre le MELS et les jeunes

Le fossé technologique entre la réalité des jeunes et les outils d’apprentissage offerts par le MELS dans les écoles se creuse à une vitesse effarante. Deneen Frazier, co-auteure de The Internet for Your Kids, cerne très bien la question dans une entrevue accordée à la revue Innovate : Taking a Journey with Today’s Digital Kids: An Interview with Deneen Frazier Bowen (PDF).

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Pourquoi les profs ne bloguent pas

Depuis deux ans maintenant que je nage dans la blogosphère, je suis désemparé du peu d’enseignants qui partagent leurs idées et réflexions sur le Web. Considérant le tapage médiatique autour des blogues cette année, les quelques rares enseignants qui ont plongé ne forment pas une vague. Un coup d’oeil à ma blogosphère francophone révèle que les enseignants du primaire et du secondaire, malgré leur majorité, constituent moins de 20 % des blogueurs (voir figure 1). Force est de reconnaître que ce moyen de communication convient peu aux enseignants.

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