Les réformes idéologiques entraînent généralement des bains de sang, réels ou figurés. Heureusement, les grandes révolutions naissent le plus souvent de découvertes appliquées (le bronze, le papier, la presse à imprimer, le joug, la machine à vapeur, l’électricité, etc.). Voilà pourquoi les nouvelles technologies de la communication sont plus aptes à réformer l’éducation que les discours.
L’image des enseignants commence à ressembler à un daguerréotype. Elle a pris un coup de vieux depuis l’avènement de la réforme et le début des moyens de pression. Dans les médias, nous sommes représentés comme des techniciens. Pour la population, nous sommes les travailleurs aux deux mois de vacances. Nous n’en serions pas là si les enseignants avaient le souci de leur image professionnelle. Non qu’ils ne soient pas professionnels dans leur pratique, quoique l’amélioration est toujours possible sur ce plan, Mais à l’ère des médias et de la visualisation, ils gagneraient à soigner leur image. Car c’est aussi cela, le professionnalisme.
En visitant le Eide Neurolearning Blog, quelle ne fut pas ma surprise de constater que les billets peuvent être traduits en cinq langues : français, allemand, espagnol, italien et portugais. Blogger, un service de Google, utilise des outils de traduction pour diffuser l’écriture carnetière à un plus grand auditoire. La traduction hérissera plus d’un lecteur (voir les captures d’écran ci-dessous), mais le texte s’avère tout de même intelligible.
Les parents sont dépassés par les bouleversements qui affectent le milieu scolaire. L’accélération de l’évolution, la frénésie de notre quotidien et le double emploi des familles font en sorte qu’ils ne savent trop plus comment aider leurs enfants. La réforme de l’enseignement a encore creusé le fossé. Les enseignants s’amusent à répéter qu’il faut aussi éduquer les parents. Or, c’est exactement ce qu’une école britannique a décidé de faire (BBC : Parenting classes attract all). Comme le désir d’apprendre semble inné, ne sous-estimons pas la volonté des parents d’améliorer leurs compétences en matière d’éducation des enfants, notamment en ce qui a trait au soutien.
Pour plusieurs éditeurs de manuels scolaires imprimés, les jours sont comptés. À moins, bien sûr, qu’ils sachent s’adapter aux nouvelles technologies. Mais là encore, les manuels en source libre ne leur feront pas la partie facile. Comment, en effet, rivaliser avec des produits offerts gratuitement quand les budgets scolaires fuient de toute part ? L’essor phénoménal de Wikibooks, en si peu de temps, témoigne du besoin d’information actualisée, diversifiée et adaptée à l’éducation (Wikibooks a aussi une section en français).
Les auteurs du Neurolearning Blog, les médecins Brock et Fernette Eide, ont créé Neurolearning Map pour synthétiser les résultats de la recherche neurologique qui touchent l’apprentissage. Une ressource fascinante pour ajouter à la crédibilité de la profession d’enseignant. Plusieurs rubriques attireront votre attention, dont la pensée verbale, la pensée visuelle, la pensée mathématique, la résolution de problèmes, la motivation, l’attention, l’affectivité, la lecture, et les jeux vidéo.
Après avoir fait la découverte de Swicki pour concentrer la recherche dans ma communauté de blogueurs, voilà que je découvre ScoopGO!, un autre moteur de recherche personnalisé. Mais tandis que le premier déborde de la blogosphère qu’on lui a définie, ScoopGO! limite réellement la recherche aux sites qu’on y aura inscrits. Cependant, il semble que cette recherche se limite à la quinzaine de billets les plus récents, ce qui, par ailleurs, représente parfois un avantage. ScoopGO! permet également de personnaliser plusieurs listes de recherche. Quoi qu’il en soit, j’ai jugé utile d’ajouter les deux moteurs de recherche dans la section Agapes de mon blogue (voir la page d’accueil).
Il n’y a pas de fumée sans feu. Trop de gens ont à se plaindre de l’inconvenance des enfants aujourd’hui pour qu’il ne s’agisse pas d’un phénomène important. Je ne suis pas étonné que les psychologues s’en mêlent, car je subis ce genre d’agression tous les jours à l’école, malgré le fait que j’ai affaire à une clientèle privilégiée. À tel point que le sujet est devenu une véritable ritournelle dans la salle des enseignants. Judith Warner, auteure de Perfect Madness: Motherhood in the Age of Anxiety, s’est intéressée à la question dans un article du New York Times : Kids Gone Wild.
Le projet de blogues dans mon école est en panne sèche. Non par manque de volonté, mais parce qu’une bévue administrative nous a coupé les vivres. L’année dernière pourtant, les blogues avaient connu un départ fascinant, malgré quelques mois d’utilisation seulement en fin d’année. Un collègue et moi gardons toujours espoir de d’obtenir les carnets électroniques. Dans cette perspective, nous avons envisagé de former une équipe technique, formée d’élèves responsables, pour faciliter l’implantation des carnets.
À une époque où le service à la clientèle s’en va t’au diable, il faut souligner les entreprises qui considèrent les consommateurs comme des personnes plutôt que des sacs à sous. Le domaine de l’informatique a fort mauvaise réputation à cet égard. Là encore, Apple se distingue, se maintenant au sommet des palmarès de satisfaction à la clientèle. Quoique j’aie dû insister, une fois, pour faire remplacer un ordinateur défectueux, leur service est remarquable. Aujourd’hui, ils se sont surpassés.
