Archives de l'auteur : François Guité

L'aversion pour l'écriture

Dans un billet récent sur les blogues en tant qu’outil de formation continue, l’écriture avait été identifiée comme un obstacle à leur usage. Et cela même au sein d’une profession enseignante qui, théoriquement, vante les mérites de l’écriture. Le phénomène se répète dans les autres professions hautement scolarisées. Le plus souvent, on dit détester l’écriture. Considérant tout le temps qu’on y consacre à l’école, n’est-ce pas étonnant ? …

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L'élection de Ratzinger

Pourquoi un païen devrait-il s’intéresser à l’élection de Joseph Ratzinger à la papauté ? D’une part pour dénoncer le battage médiatique qu’il a essuyé (et auquel il est contraint de participer). Mais surtout parce qu’il s’inquiète de l’accession d’un autre leader de l’extrême droite à un poste aussi influent sur la scène mondiale. …

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Repenser les débuts du primaire

Une étude de la National Foundation for Educational Research laisse entendre que les jeunes enfants apprennent davantage si on leur permet de jouer, plutôt que de rester cloué sur une chaise à suivre un enseignement direct (BBC : Playing ‘better than lessons’). Une fois de plus, la nature se joue de la logique humaine. …

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Le constructivisme, en trois phrases

Plusieurs écrits de Seymour Papert sont accessibles à partir de son site The Learning Barn, sous les rubriques Recent Works et Archives. Pour Papert, l’essence du constructivisme se trouve dans ces trois phrases, traduites de Piaget : …

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Utilisations d'un iPod dans la classe

À écouter les professeurs disserter en classe, on espère que la communication audio ne soit pas entièrement dénuée de valeur pédagogique, d’où l’intérêt pour le podcasting. Les universités américaines ont emboîté le pas (The Christian Science Monitor : When iPod goes collegiate). C’est qu’on peut faire beaucoup plus avec un iPod que d’écouter sa musique préférée. …

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Article étoffé sur les folksonomies


Le plus récent numéro de D-Lib Magazine contient un article exhaustif, en deux parties, sur les folksonomies. Simplement intitulés Social Bookmarking Tools (partie I, partie II), l’article foisonne d’illustrations, de tableaux, de liens, et de références. Le phénomène prend tant d’ampleur que le magazine y consacre son éditorial.

Par ricochet :

Études sur les folksonomies

Les dessins de Léonard de Vinci


Après 500 ans, l’oeuvre de Léonard de Vinci suscite toujours l’admiration. Ses dessins, en particulier, semblent contenir l’essence de la curiosité et de la rigueur intellectuelle. Faits de main de maître, ils représentent en quelque sorte cette quête de sens qu’un éducateur doit instiller dans ses élèves.

Abandon des enfants du Tiers Monde

L’organisme Global Campaign for Education dénonce les pays riches qui font preuve de ladrerie dans la cause de l’éducation pour les enfants des pays en voie de développement (BBC : ‘Failure’ to educate world’s poor). Lors d’une réunion du FMI, l’organisme en a profité pour évaluer la contribution de 22 pays industrialisés. Seuls la Norvège et les Pays-Bas se méritent un A. On ne sera pas étonné d’apprendre que les États-Unis ont obtenu un F. Malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé la note du Canada, sinon un C en 2003. …

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La solution à 65 %

L’idée d’abolir les commissions scolaires relève de l’utopie, du moins à court terme. Même si elle s’avérait viable, les enjeux politiques sont trop considérables pour qu’on veuille même y penser. Du coup, le ministère de l’Éducation en a déjà plein les bras de l’implantation de la réforme. Les Américains, plus pragmatiques, sont tentés par une solution plus politiquement acceptable : légiférer la part des budgets à l’éducation qui aboutit directement à l’élève (The Independant Record : The 65% solution for schools). Le mouvement, fondé par Patrick Byrne, a su s’organiser. Je ne sais trop quelle est, au Québec, la proportion du budget scolaire qui est dépensée dans la classe, mais il s’agit d’une idée intéressante pour limiter les coûts de l’administration scolaire. À la condition que cela n’engendre pas, en soi, une nouvelle bureaucratie.

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Les cicatrices de l'intimidation

Les chercheurs commencent maintenant à saisir les effets à long terme de l’intimidation et de la violence (Time : The Bully Blight). Ce qui est intéressant, dans cet article qui repose principalement sur deux études récentes, c’est que les conséquences affectent tant les agresseurs que les victimes : …

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