Relief...contre la planéité

Le source libre a un problème d’image. Pour les non-initiés, c’est un dédale où ne s’aventurent que les cracks de l’informatique. On ignore que le mouvement évolue au même rythme, sinon plus vite, que les systèmes commerciaux. Évidemment, il ne dispose pas des énormes budgets de marketing d’Apple ou de Microsoft. Peu d’utilisateurs savent que Mac OS X repose sur UNIX ou que Microsoft lorgne du côté de Linux (ComputerWeekly: Open source group voices Linux licensing fears over Microsoft deal). eSchool News consacre un article de neuf pages, du jamais vu pour ce e-magazine, au progrès du source libre comme solution viable aux logiciels propriétaires (eSchool News: Education 2.0: The next evolution of school software has arrived). Voyez également Open technology options for schools dans l’encadré.

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Le partage de l’information sur le Web va prendre des proportions incommensurables. Wikipedia, surtout, et les blogues ont conféré au mouvement sa crédibilité. Flickr, YouTube et SlideShare font exploser le monde de l’image. Swivel poursuit la lancée du côté des données et des graphiques. Vous cherchez des statistiques? Swivel comprend déjà plus de 200 000 graphiques avec références. Idéal pour faire réaliser aux élèves l’importance de valider l’information, tant au regard de l’origine que de la datation. À l’instar de Wikipedia, Swivel assure un contrôle de qualité en permettant à la communauté de rectifier les données.

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Contrairement à la télévision, le Web m’émerveille tous les jours. Aujourd’hui, entre autres, je suis ébloui par le génie à l’origine de Potenco, un générateur qui transforme un simple mouvement du bras en énergie électrique pour portatifs (Gizmodo: Portable Power Generator Cranks Out the Wattage With Little Effort). Cette technologie sert d’ailleurs de source d’énergie pour le Children’s Machine, anciennement l’ordinateur à 100 $. Comme source d’énergie, on peut difficilement faire plus vert. En attendant que les nouvelles technologies de l’information atteignent une masse critique suffisante dans les pays en voie de développement pour leur permettre d’améliorer leurs conditions, il est fascinant de voir comment elles permettent déjà aux pays riches de chercher des solutions pour leur venir en aide. Dans bien des cas, les gestes émanent des individus plutôt que des gouvernements. L’internet a libéré jusqu’à l’entraide. C’est assez pour redonner espoir dans l’avenir de l’humanité.

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Dans un système scolaire où la motivation est perçue par le gros bout de la lorgnette, les élèves s’abandonnent à une procrastination rampante. Quoique ceux qui sont soumis à des échéanciers étalés et périodiques éprouvent moins de retards, une étude (Procastination, Deadlines, and Performance: Self-Control by Precommitment; PDF) arrive à l’étonnante conclusion que ceux qui attendent les échéances pour se mettre au travail commettent moins d’erreurs grammaticales (Eide Neurolearning Blog: Procrastination). Évidemment, le nombre de fautes d’écriture n’est pas nécessairement le meilleur gage de la qualité globale d’un travail. Tout de même, l’observation est intéressante. Travaillons-nous mieux sous pression? Le cerveau traite-t-il mieux un sujet quand il est frais à l’esprit? Questions sans réponses, mais qui laissent entrevoir des avantages à la procrastination.

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Les jeunes sont naturellement curieux. Et de plus en plus, ils aiment se sentir citoyens du Monde. Pour bien prendre la mesure du Village global, NationMaster offre une panoplie de ressources encyclopédiques et statistiques, dont une vaste collection de près de 4 000 cartes. Les médias en ont souvent fait l’éloge, dont Search Engine Watch aujourd’hui encore (Geeking Out on Statistics). Une fameuse ressource pour intégrer les mathématiques et la géographie, et l’anglais du même coup.

Par ricochet :

Monde surréaliste

Combien coûte l’ignorance? Très cher, évidemment. Un rapport de la firme KPMG évalue les coûts annuels pour l’Angleterre et le Pays de Galles à près de 2 milliards de £ (4,2 milliards $ CDN) seulement pour la littératie (BBC: Reading scheme ‘saves taxpayer’). Cela représente environ 180 $ (CDN) pour chaque foyer, dont une partie seulement, au fil des ans, garnirait une bibliothèque. L’étude (The long term costs of literacy difficulties ; PDF) donne raison au programme Every Child a Reader qui vient en aide aux enfants des milieux défavorisés. En termes économiques, l’étude évalue le retour sur l’investissement, étalé sur 31 ans, à 1 700 %. Et c’est sans compter la joie, l’émerveillement, l’épanouissement, la synergie collective, absolument inestimables, qui jaillissent de la lecture.

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Les élèves n’en ont plus que pour Google. Son efficacité justifie amplement sa popularité. Mais quand ils ne trouvent pas du premier coup, ils ne savent plus à quel saint se vouer. Les opérateurs logiques sont fort utiles pour restreindre la recherche, mais en toute honnêteté, qui se donne la peine? Une autre solution consiste à changer pour des outils mieux adaptés aux novices. Quintura est un nouveau moteur de recherche qui exploite les nuages heuristiques (Knowledge-at-work: Social search – KM thinking). La visualisation des concepts connexes facilite le raffinement de la recherche. Quoique la technologie en soit encore à ses débuts, Quintura offre plusieurs fonctions utiles, comme l’ajout de mots pour raffiner la recherche, la suppression des mots, ou la sauvegarde des résultats de la recherche (utile pour des élèves). Par contre, la présentation des résultats laisse à désirer pour une évaluation rapide de la référence.

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Les Éditions Glénat et Amnisty international France publient une bande dessinée racontant la Déclaration universelle des droits de l’homme. Le recours à la bande dessinée, avec son emphase sur l’image, est certes une excellente façon d’aborder un sujet aussi sérieux avec les jeunes, voire grave quand il est présenté sous l’angle des entraves qu’on y fait. L’Illustration universelle des droits de l’homme comporte des images parfois crues, trop sans doute pour certains enfants. Pour un jeune adolescent, toutefois, il n’y a peut-être pas plus beau cadeau à faire pour Noël que la connaissance de ses droits fondamentaux. (La très jolie image de la couverture est offerte en fond d’écran chez Glénat.)

Par ricochet :

Amnistie carnetière

Les modèles de résolution de problème sont assez bien connus. Dans sa plus simple expression, il s’agit d’un processus d’analyse-synthèse en cinq phases (identification du problème, remue-méninges, hypothèse de solution, essai, évaluation), exécutable en boucle au besoin. D’autres modèles plus élaborés sont utilisés dans les entreprises et les organismes, comme le 8D. Pour les problèmes complexes, je suis séduit par le modèle proposé par Idiagram parce qu’il fait appel à la collaboration, à la communication et à la visualisation. Plutôt que de considérer naïvement ces derniers comme des solutions, il les aborde en tant que problèmes. L’approche préconise une démarche de modélisation, de facilitation, puis d’illustration dans l’atteinte du but (appréciez la beauté des schémas). Le tout n’est pas simpliste quand on observe la dynamique d’ensemble, exposée dans The Art of Complex Problem Solving. La présentation est impressionnante, tant pour le contenu que la forme, même si le visuel flash est très sensible aux mouvements du curseur (cliquez sur les rubriques au haut de la page pour fixer l’image).

Par ricochet :

Étude : les diagrammes plus efficaces que le texte

La prononciation des mots en anglais, tel un virelangue, donne du fil à retordre à plus d’un. Les dictionnaires sont utiles, mais c’est un casse-tête que de déchiffrer le code phonétique. Rien ne vaut d’entendre le mot plusieurs fois. Je me suis empressé de signaler à mes élèves une fameuse ressource que j’ai découverte aujourd’hui par hasard. Howjsay est d’une facilité déconcertante, en grande partie parce qu’il se contente de donner la prononciation des mots. Pour réentendre le mot, il suffit de passer la souris sur la requête. Pour ceux qui préfèrent le recours à un dictionnaire, voyez (et écoutez) Answers.com, Merriam-Webster ou The Free Dictionary.

Par ricochet :

Answers : outils de références intégrés

Urban Dictionary : dictionnaire contemporain