Relief...contre la planéité

Qui ne s’est jamais retrouvé avec un fichier qu’il ne pouvait ouvrir en raison d’une incompatibilité de format ? Zamzar offre de les convertir dans des formats conventionnels, sans frais (source : Doug Belshaw). Pas même nécessaire de créer un compte. Il suffit de choisir le fichier à convertir, déterminer le format de conversion, entrer une adresse de courrier électronique, et le tour est joué. Zamzar convertit les documents, les images, les fichiers audio et vidéo. C’est parfait pour ceux qui ne veulent pas débourser une fortune pour Microsoft Office, notamment les élèves.

Par ricochet :

Conversion CD à mp3 (Ytsejamer)

L’efficacité des jeux vidéo sur le plan de l’apprentissage n’est plus à démontrer. Néanmoins, le milieu de l’éducation se montre mauvais joueur, en grande partie à cause de la mauvaise réputation des jeux à caractère violent. Mais quelques nouvelles récentes portent à croire qu’ils acquièrent leurs titres de noblesse. Il y a de quoi lever la tête, en effet, quand la Federation of American Scientists et la National Science Foundation prônent leur usage dans les écoles (EurekAlert! : Study recommends fix to digital disconnect in US education and workforce training ; Bloomberg : Video Games Should Be Used More in Schools, New Study Says). L’étude (PDF) en question a été réalisée conjointement avec la Entertainment Software Association, dont la participation intéressée nécessite un examen plus rigoureux quant à la validité du rapport.

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Que serait notre compréhension de l’histoire sans les vestiges de l’art ? Surtout avant l’apparition de l’écriture. Un bien triste ramassis de guerres, de ravages, et d’inventions parfois sordides. Au travers de nos folies destructrices, il est fascinant de constater que l’on a toujours cherché à sauvegarder les trésors artistiques. Ce qui fait qu’ils témoignent aujourd’hui de la créativité de l’esprit humain au fil du temps. Le Metropolitan Museum of Art présente un magnifique site pour mieux saisir les civilisations passées et présentes : Timeline of Art History nous guide au fil de l’histoire de l’art à l’aide de lignes de temps, d’un index et d’une liste de sujets qui couvrent 22 000 ans et toutes les parties du globe.

Par ricochet :

L’art, matière première

Du bonbon pour les mathématiciens. Pas besoin d’être mathématicien cependant pour se régaler des images et des animations réalisées par Jos Leys, ingénieur et infographiste, en collaboration avec le mathématicien français Étienne Ghys (EurekAlert! : Math animations illustrate research, herald new era in visualization ; Roland Piquepaille’s Technology Trends : Mathematical beauties). Les férus de mathématiques seront également intéressés par l’article de l’American Mathematical Society : Lorenz and modular flows: a visual introduction. Quand j’étais à l’école, les mathématiques étaient tout ce que qu’il y a de plus aride. Austère, de surcroît. Si seulement on m’en avait fait voir la beauté, peut-être ne serais-je pas resté un cabochon.

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L’invitation est trop alléchante pour ne pas mordre à l’hameçon. Une étudiante à l’UQAM lance un appel auprès des enseignants pour connaître leur avis sur les difficultés d’intégration des nouvelles technologies de l’information en éducation. Comme le sujet m’intéresse vivement, et dans un esprit de coopération entre chercheurs et praticiens, je n’allais pas laisser passer si belle occasion. Je présenterai le point de vue d’un technophile qui se bute à l’immobilisme. Je procéderai par paliers, non pas pour éclabousser les fonctionnaires, mais parce que leurs décisions ont un impact sur ma pratique.

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Naviguer dans les dédales d’une arborescence pour trouver un fichier est une méthode archaïque. Des outils comme Spotlight et Quicksilver sont impayables. Tout de même, on peut faire mieux avec les arborescences standards en y ajoutant une perspective visuelle. L’avantage de l’image, par opposition au mot, est qu’elle facilite le repérage de l’information. C’est ce que fait Liquifile, une application pour Mac qui représente les fichiers en fonction de leur taille et d’une ligne du temps. De plus, Liquifile réagit dynamiquement avec le curseur, comme avec le Dock. Une vidéo (en allemand) sur Google en donne un aperçu. Je n’ai pas retenu l’application, car elle n’interagit pas avec les dossiers. Néanmoins, je trouve très ingénieuse cette façon d’illustrer le contenu emmagasiné sur un disque dur. Cela augure bien pour les solutions à venir. Ainsi, j’ai hâte de voir quelle utilisation les programmeurs vont faire de Core Animation. Ça promet !

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Dans la lignée des professeurs humoristes dont le blogue est la soupape qui les sauve de la folie, un commentaire me fait découvrir Les toujours ouvrables, un Français (ou une Française) qui, en plus de bloguer, s’adonne à la bédé. Manifestement, le commentaire visait à publiciser un blogue. Dans ce cas précis, le détour en vaut la peine. Je suis captivé par le phénomène de la bédé comme moyen de dénonciation. Effectivement, il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Le mot attaque, certes, mais l’image augmente sa portée. Par conséquent, je ne suis pas étonné de la popularité de ce blogue. Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir ce genre de talent. Le site est intéressant, par ailleurs, pour son répertoire des autres bédéistes qui bloguent.

Par ricochet :

Blogues d’enseignants gouailleurs

La thérapie du blog

Il y a un bon moment que je n’avais pas réexaminé les applications pédagogiques de Flickr. Le site d’hébergement et de tagging des photos a depuis ajouté de nouvelles fonctions. Ainsi, je découvre ce merveilleux exemple (What Can We Do With Flickr?) réalisé par CogDogBlog. Ce genre de présentation multimédia, avec des objets servant d’hyperliens, ouvre de nombreuses possibilités en classe sur le plan des projets. Dans une perspective de collaboration, rien de plus facile pour une équipe de créer un compte Flickr pour ensuite travailler conjointement à l’élaboration d’un projet.

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Les nouvelles technologies de l’information n’ont pas tant changé la nature de la connaissance comme transformé l’usage qu’on en fait. En marge des modèles traditionnels de classification et de hiérarchisation, les connaissances sont dorénavant soumises à la dynamique internet des réseaux sociaux et des écosystèmes. Personne ne l’a mieux compris que George Siemens, le père du connectivisme. Siemens revient à la charge avec Knowing Knowledge, un livre qui explore l’impact des nouvelles technologies de la communication sur les connaissances, tant pour les corporations que les institutions scolaires (elearnspace : Knowing Knowledge – Book). Prêchant par l’exemple, Siemens offre son livre en trois formats : dans un wiki, en PDF téléchargeable (illustrations offertes sur Flickr), et en bouquin. De plus, il y consacre un site et un blogue.

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L’industrie a depuis longtemps adopté le travail collaboratif. Habituée à un régime de contrôle de l’information, cependant, elle s’ouvre frileusement au maillage dans le cyberespace. Question travail, elle préfère l’intranet à l’internet. Mais les habitudes changent, alors que les entreprises émergentes ne craignent pas d’exploiter les outils collaboratifs du Web 2.0 tournés vers les réseaux sociaux et le connectivisme. Le modèle Microsoft Office, centré sur la production individuelle, ne convient plus à la nouvelle dynamique de travail. En contrepartie, Intel offre SuiteTwo, une suite d’applications pour blogues, fils RSS, wikis et maillage en ligne (CNet : Intel unveils ‘Web 2.0′ software suite). Le nom, en plus de faire référence au Web 2.0, évoque la pluralité de la collaboration et fait un pied de nez au modèle caduc de la trop célèbre suite bureautique.

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