Est-il possible que tant d’enseignants harcèlent des élèves ? La revue The International Journal of Social Psychiatry a publié une enquête selon laquelle près de la moitié des enseignants du primaire admettent avoir harcelé des élèves (Menninger : Nearly half of elementary school teachers admit to bullying). Malheureusement, l’article ne définit pas bullying. Mais peu importe la définition qu’on y prête, l’intimidation délibérée des élèves constitue un problème auquel il faut apporter des solutions. Si les adultes souffrent du harcèlement, imaginez les répercussions sur un enfant. Sans absoudre ce genre de comportement, et aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’en demeure pas moins que les enseignants sont mal préparés pour composer avec les élèves turbulents.
Teachers need methods and help with disciplining children. The tragedy is that school districts rarely give teachers any help with discipline. They learn it by the seat of their pants.
À mon avis, les enseignants, dans la plupart des cas, usent d’intimidation en désespoir de cause plutôt que par malveillance. Quoi qu’il en soit, le problème ne se résorbera pas de lui-même, surtout quand on sait que les enseignants ont la perception que les élèves sont de plus en plus difficiles à diriger.
Mise à jour, 3 juillet 2006 | J’ai obtenu une copie imprimée de l’étude de la part de Menninger. Le questionnaire soumis aux enseignants définit un bullying teacher comme suit : A teacher who uses his/her power to punish, manipulate or disparage a student beyond what would be a reasonable disciplinary procedure.
Par ricochet :
Étude sur les causes de l’intimidation
Les cicatrices de l’intimidation