Une heure pour la Terre
Il y a sur la terre un paradis brisé. (Jules Renard)
Certains croient que le réchauffement climatique dépend de causes naturelles. Ils ne constituent plus qu’une minorité à nier le consensus scientifique. Peu importe. À l’instar de Blaise Pascal dans l’apologie de la foi, pouvons-nous raisonnablement prendre le risque que le réchauffement planétaire ne soit pas l’effet de l’activité humaine, et ainsi justifier de ne rien faire? Jouer son existence divine au regard de l’éternité est une affaire personnelle; jouer le va-tout de l’humanité est d’un autre ordre.
Samedi, le 28 mars, à 20 h 30 heure locale partout dans le monde, aura lieu l’Heure pour la Terre 2009, un événement mondial auquel nous sommes conviés simplement en éteignant les lumières pendant 60 minutes. Plus de 1 800 localités dans 81 pays sont déjà inscrites. Le Canada, semble-t-il, domine le palmarès, malgré la faible participation du Québec.