Imaginez le désarroi de ce carnetier bien connu du milieu de l’éducation et qui apprend qu’on lui demande de cesser de supporter les blogues et les wikis parce qu’ils portent ombrage aux systèmes d’apprentissage en ligne, de type industriel, achetés par l’université pour laquelle il travaille. …
Comme il le précise si bien, en plus d’être un utilisateur et un promoteur de ce type de service, ses actions visaient davantage à combler les lacunes du service qu’à les saboter. Il faut d’abord se demander quel idiot de gestionnaire peut vouloir ainsi étouffer l’engagement et l’innovation dans son milieu de travail. Les commentaires de soutien sont à sujet très éloquents.
Il est à craindre que ceci ne soit pas un cas isolé. Le milieu de l’éducation n’aura pas d’autres choix que d’investir des sommes considérables dans les TIC pour assurer sa pertinence, voire sa raison d’être. Dans un tel contexte, plusieurs administrateurs investiront dans des solutions clé en-main (lire coûteuses) proposées par des compagnies qui ne verront pas d’un très bon oeil les initiatives locales. D’autant plus si elles sont marginales et efficaces. Du point de vue d’un gestionnaire, c’est l’occasion de faire entrer les excentriques dans le rang. L’ironie est que le changement maintenant institutionnalisé a d’abord été initié par des anticonformistes.